Une stabilité à rebâtir
Mark Weightman et la direction ont du pain sur la planche
En latin, on pourrait qualifier la saison 2015 des Alouettes d’annus horribilis. Une Année pénible Autant pour les dirigeants que pour les joueurs.
Le président de l’équipe et chef de la direction, Mark Weightman, est un employé de la première heure.
Il travaille au sein de l’organisation depuis la renaissance des Alouettes en 1996 et il va sans dire qu’il digère mal le fait que l’équipe soit déjà exclue des matchs éliminatoires pour la première fois en 19 saisons.
«J’éprouve un sentiment de frustration et de déception aussi fort que celui exprimé par des vétérans comme Luc Brodeur-jourdain et Marc-olivier Brouillette à l’issue de notre élimination survenue dimanche à Edmonton», a commenté Weightman dans une entrevue accordée au Journal de Montréal.
«Le degré de déception est encore plus élevé que lorsqu’on perd en demi-finale ou en finale de l’est, a-t-il ajouté. L’équipe n’a pas été à la hauteur des attentes et il faudra se retrousser les manches durant la saison morte afin d’apporter les correctifs nécessaires.»
DISETTE DE CINQ ANS
Les Alouettes, qui ont péché par indiscipline, qui ont multiplié les revirements et qui manquaient de profondeur en 2015, ont perdu beaucoup de plumes ces dernières années.
Leur dernière présence en finale de la Coupe Grey remonte à 2010. Depuis 1996, l’équipe n’avait jamais connu une période aussi longue (5 ans) sans prendre part à la grande classique.
La plus récente saison victorieuse (11-7) remonte à 2012, soit la dernière année de Marc Trestman à la barre du club.
Les «Oiseaux» disputeront leur dernier match local dimanche alors qu’ils recevront la visite des Roughriders.