Le Journal de Quebec

Les Bengals à maturité

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Après sept matchs, les Bengals connaissen­t le meilleur début de saison de leurs 47 ans d’histoire. Ce serait bien le comble s’ils devaient frapper leur premier mur contre les pauvres Browns, demain soir!

Attendez avant de pousser un grand rire! Les Bengals, aussi efficaces puissent-ils être depuis quatre ans, connaissen­t certaines difficulté­s contre les représenta­nts de Cleveland.

En effet, leur fiche de deux victoires et trois revers lors des cinq derniers duels laisse perplexe. À pareille date l’an dernier, les Bengals montraient une fiche de 5-2-1 et s’étaient fait surprendre par les Browns dans une défaite à sens unique de 24-3.

Permettez-moi de douter, tout de même, que le millésime 2015 de Cincinnati soit aussi bouchonné!

PEU DE FAIBLESSES

Redevenus pertinents depuis l’arrivée d’andy Dalton (photo) au poste de quart-arrière en 2011, les Bengals se sont qualifiés pour les séries lors des quatre dernières saisons pour la première fois de leur histoire.

Cet automne, toutefois, ils présentent assurément leur cuvée la plus complète. L’offensive, qui récolte en moyenne 394 verges par match, loge au sixième échelon. Il s’agit de son meilleur classement depuis 2005, lorsque Carson Palmer et l’excentriqu­e Chad Johnson faisaient des ravages.

La troupe de Marvin Lewis marque 28,3 points par match, ce qui lui vaut le troisième rang derrière les puissances offensives que sont les Patriots et les Cardinals.

La ligne offensive se classe parmi les plus dominantes du circuit depuis trois ans déjà, mais elle semble atteindre son apogée cet automne, avec seulement neuf sacs accordés. Seuls les Jets (7) et Redskins (8) ont fait mieux.

Quant à Dalton, il n’a lancé que quatre intercepti­ons (comparativ­ement à 15 touchés), lui qui en a lancé 16 en moyenne durant les quatre premières saisons de sa carrière.

Défensivem­ent, les Bengals logent au huitième rang en matière de points accordés.

LE TEMPS OU JAMAIS

Bref, c’est le temps ou jamais pour les Bengals de gagner cette saison. Et pas seulement la division Nord pour ensuite s’écrouler en séries comme ils l’ont tristement fait depuis quatre ans. Qu’ils le veuillent ou non et qu’ils soient jugés injustemen­t ou non en raison de leurs échecs répétés en séries, le succès de la saison des Bengals ne sera évalué que par la durée de leur parcours en janvier.

Voilà pourquoi ils ne peuvent se permettre de lever le pied de l’accélérate­ur contre les Browns. Par les années passées, les Bengals ont eu la fâcheuse habitude de redéfinir l’inconstanc­e d’une semaine à l’autre, passant aisément de dominants à dominés.

C’est ce qui semble distinguer les Bengals de 2015 par rapport aux éditions précédente­s. L’équipe frappe avec la même régularité d’une semaine à l’autre. Il n’y a aucune raison que cette tendance ne se poursuive pas demain, à Cincinnati, où les Bengals sont 16-2-1 depuis trois ans.

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