La présumée victime de Kane ne veut plus collaborer à l’enquête
La femme qui aurait été violée par le hockeyeur a retiré sa poursuite
AGENCE QMI | La femme qui a accusé Patrick Kane de viol il y a trois mois a fait savoir au procureur du comté d’érié qu’elle ne veut plus collaborer à l’enquête.
C’est du moins ce qu’a rapporté hier le Buffalo News, qui cite cinq sources.
La présumée victime a dit aux autorités que l’enquête a causé un stress énorme à elle et à sa famille, et que pour cette raison elle ne veut plus coopérer.
Après avoir parlé aux enquêteurs, la femme a signé un document pour confirmer qu’elle retire sa poursuite. Celui-ci est toujours à l’étude par le procureur responsable du dossier, Frank A. Sedita III.
La semaine dernière, le Buffalo News a appris que Kane ne devrait finalement pas faire face à des accusations d’agression sexuelle.
ALLÉGATIONS
Au début du mois d’août, une femme avait allégué avoir été violée par l’attaquant des Blackhawks de Chicago. Après une rencontre dans un bar de Hamburg, près de Buffalo, elle et une amie se seraient rendues au domicile de Kane et c’est à cet endroit que l’agression aurait eu lieu.
La présumée victime avait été abandonnée par son avocat, le 24 septembre dernier. Thomas Eoannou avait présenté aux journalistes ce qu’il affirmait être une enveloppe contenant les preuves utilisées lors du test destiné aux victimes de viol de sa cliente, mais a par la suite changé son fusil d’épaule en déterminant qu’il n’avait plus confiance en la version des événements de la jeune femme.
PAS D’AUTRES PREUVES
Il n’y aurait pas d’autres preuves du présumé viol à présenter au grand jury, selon le rapport. «J’ai été avisé que cette affaire sera rejetée de façon administrative sans être présentée devant un grand jury», a noté une source près du dossier au Buffalo News.
Kane, qui clame son innocence depuis le début de l’enquête, a récolté 16 points (sept buts, neuf aides) en 12 matchs cette saison.