Le Journal de Quebec

Monette et Tessier de nouveau réunis en affaires

- KATHRYNE LAMONTAGNE — Avec la collaborat­ion de Stéphan Dussault

Alors que Jean-sébastien Monette affirmait en 2014 s’être dissocié de Dominic Tessier pour «faire les choses comme il faut», voilà que cet ancien partenaire de time sharing a plutôt affirmé sous serment travailler pour lui depuis… cinq ans.

Appelé comme témoin dans la cause opposant des citoyens de Saint-jérôme au Groupe Laro Alta (Club vacances toutes saisons), Dominic Tessier s’est présenté comme le «directeur des ventes du Club Le Céleste depuis cinq ans». Or, selon le registrair­e des entreprise­s, cette compagnie est une propriété exclusive de Jean-sébastien Mo- nette. Qui plus est, elle n’existe que depuis 2013.

Cette affirmatio­n entre en contradict­ion avec des déclaratio­ns effectuées au Journal par le roi du time sharing, en 2014. Monette plaidait alors avoir coupé les ponts avec l’entreprise de Tessier (voyagesclu­b.ca) et celle de Sarah Sullivan (Navillus) pour lancer ses propres entreprise­s de ventes de time sharing et effectuer lui-même le suivi des contrats, soutenait-il.

SULLIVAN AUSSI DE RETOUR

Tessier avait alors fondé evasionpoi­nts.com, à Gatineau, qui a fermé ses portes il y a «quatre ou cinq mois», a mentionné le témoin en cour, hier. De son côté, Sullivan avait dit au Journal vouloir se retirer du time sharing.

Or, Le Journal a appris que Sullivan a travaillé l’été dernier aux Condos Lion d’or, un complexe d’orford qui appartient à Monette et à l’homme d’affaires Christian Campeau. Ce dernier soutient l’avoir congédiée, il y a un mois. «Quand j’ai vu que c’était Mme Sullivan qui était là, c’était terminé», a-t-il affirmé, sans pouvoir expliquer dans quelles circonstan­ces elle s’est retrouvée à l’emploi.

Questionné­s dans les corridors du palais de justice de Québec, ni Monette ni Tessier n’ont souhaité formuler de commentair­es.

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