La grève tournante a retardé certains soins au CHU de Québec
Les deux derniers jours de grève tournante dans le réseau de la santé ont occasionné certains retards dans les soins dans les cinq hôpitaux du CHU de Québec.
«Deux jours de grève, c’est long et cela représente un défi. On comprend le droit de grève des employés, mais cela amène des irritants pour les patients et le personnel. Des bains et des toilettes de patients ont été faits plus tard que prévu. À la cafétéria, il y avait moins de caissières, ce qui a causé de l’attente pour payer son repas», signale la porte-parole du CHU de Québec, Pascale Saint-pierre.
L’établissement avait planifié ses activités en conséquence, de sorte qu’il y a eu moins de chirurgies, d’examens en imagerie médicale et de rendez-vous dans les cliniques externes, jeudi et hier.
Casse-tête
«On s’est concentré sur les activités essentielles. On a donné la priorité aux patients hospitalisés et aux cas urgents», rapporte Mme Saint-pierre.
Les travailleurs en grève devaient assurer 90 % des services essentiels, ce qui limitait les débrayages à 42 minutes maximum par employé sur un horaire de travail de sept heures.
Ces mesures ont causé certains maux de tête aux gestionnaires, qui devaient s’assurer que l’horaire de grève de chaque syndiqué était respecté, souligne Mme Saint-pierre.
rien à signaler
De son côté, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-nationale, qui regroupe notamment plusieurs centres de longue durée, n’a fait état d’aucune perturbation notable. «Les employés syndiqués ont respecté les lignes de piquetage. L’accès aux services a été fluide et les horaires ont été respectés», indique la porte-parole, Karine Primard.