Le Journal de Quebec

« La Mecque du hockey »

Matt Duchene affrontera l’équipe de son enfance

- LOUIS BUTCHER

Après une arrivée tardive à Montréal la veille, l’avalanche du Colorado a annulé sa séance d’entraîneme­nt prévue hier midi au Centre Bell.

Cette décision n’a toutefois pas empêché les journalist­es de rencontrer Matt Duchene, qui a participé à une activité promotionn­elle dans les locaux de l’entreprise CCM à ville Saint-laurent.

Si le joueur de centre s’est montré très disponible pour répondre aux questions, il a clairement fait savoir qu’il n’émettrait aucun commentair­e sur les rumeurs de transactio­n l’impliquant depuis quelques semaines déjà.

«On s’en reparlera demain [samedi], a-t-il indiqué, après notre entraîneme­nt matinal d’avant-match. Je ne veux pas me mettre dans le… trouble.»

NEUF POINTS EN SIX MATCHS

N’empêche que l’avalanche devrait y penser deux fois avant de se départir de son premier choix au repêchage de 2009 (troisième au total).

Après un départ brouillon, l’ontarien de 24 ans a repris son rythme de croisière avec une production de neuf points à ses six derniers matchs.

Duchene a d’ailleurs inscrit le but gagnant en fin de troisième période dans la victoire de son équipe contre les Bruins jeudi.

«Il nous faut un voyage fructueux, a dit Duchene et c’est bien parti. Notre équipe regorge de talent, mais pour parvenir à gagner, il faut travailler fort comme on l’a fait depuis deux rencontres.

«Je pense que c’est le bon temps de jouer sur les patinoires adverses pour ressouder l’esprit d’équipe.

«On a perdu plusieurs matchs par la marge d’un point, des matchs qu’on aurait pu gagner. On veut renverser la vapeur.»

EN L’HONNEUR DU Rocket

Comme son entraîneur en chef, Patrick Roy, Duchene ne cache pas que d’affronter le Tricolore à Montréal est toujours particulie­r.

«Quand j’étais jeune, a-t-il expliqué, le Canadien était mon équipe favorite. Je porte d’ailleurs le numéro neuf en l’honneur de Maurice Richard.

«J’ai toujours aimé jouer au Centre Bell. C’est la Mecque du hockey, l’ambiance est électrisan­te comme nulle part ailleurs.»

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