La vengeance, pas le premier facteur
Glen Constantin convient que l’esprit de vengeance pourrait être mis à contribution à quelques heures du duel au sommet entre les deux puissances du circuit québécois.
«La vengeance ne doit pas être l’élément premier qui t’anime, mais l’histoire pourrait être différente demain [aujourd’hui], a confié l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’université Laval dont la troupe s’était inclinée par la marque de 12-9 en prolongation l’an dernier contre les Carabins de l’université de Montréal. Ça serait mentir de prétendre qu’il n’y a pas un soupçon de revanche, mais il ne fallait pas que ce facteur soit présent dans notre préparation pendant la semaine.»
Du côté des Bleus, Danny Maciocia sent-il le besoin de confirmer la victoire acquise l’an dernier au PEPS pour stopper les séquences de 11 titres provinciaux et de 70 victoires à domicile du Rouge et Or? «On n’a pas besoin de confirmer quoi que ce soit, a débité le pilote des Carabins. Notre victoire était méritée et n’était pas le fruit de la chance. On a gagné trois des quatre dernières parties contre Laval. On a gagné une Coupe Dunsmore à Québec et perdu une sans accorder de touché.»
PAS DE COMPLEXES
Les Carabins ont-ils effacé leurs démons en signant leur première victoire au PEPS depuis 2004? «Les Carabins n’ont jamais eu de complexes contre nous et ils ont toujours été confiants, a souligné Constantin. C’était inévitable qu’ils finissent par en gagner une à un moment donné.»
«En raison de nos séquences victorieuses, il y avait peut-être une pression additionnelle qu’on ne réalisait pas, poursuit le pilote lavallois. La défaite fut une bouffée d’air frais. Nous sommes maintenant dans le rôle de mériter tout ce qu’on gagne. La présentation de la Coupe Vanier à Québec est toujours spéciale et cela ajoute de la pression, mais on veut gagner, peu importe où le match de championnat a lieu.»
La défaite à Sherbrooke aux mains du Vert & Or a sonné des cloches chez les Carabins. «On ne présentera jamais une offensive avec 50 % de passes et de course, mais on ne pouvait plus avoir un ratio de quatre passes et une course. On a appris du match à Sherbrooke. En courant, on achète du temps et ça garde la défensive honnête. La protection est très importante sinon la journée sera longue.»