Le Journal de Quebec

La vengeance, pas le premier facteur

- RICHARD BOUTIN

Glen Constantin convient que l’esprit de vengeance pourrait être mis à contributi­on à quelques heures du duel au sommet entre les deux puissances du circuit québécois.

«La vengeance ne doit pas être l’élément premier qui t’anime, mais l’histoire pourrait être différente demain [aujourd’hui], a confié l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’université Laval dont la troupe s’était inclinée par la marque de 12-9 en prolongati­on l’an dernier contre les Carabins de l’université de Montréal. Ça serait mentir de prétendre qu’il n’y a pas un soupçon de revanche, mais il ne fallait pas que ce facteur soit présent dans notre préparatio­n pendant la semaine.»

Du côté des Bleus, Danny Maciocia sent-il le besoin de confirmer la victoire acquise l’an dernier au PEPS pour stopper les séquences de 11 titres provinciau­x et de 70 victoires à domicile du Rouge et Or? «On n’a pas besoin de confirmer quoi que ce soit, a débité le pilote des Carabins. Notre victoire était méritée et n’était pas le fruit de la chance. On a gagné trois des quatre dernières parties contre Laval. On a gagné une Coupe Dunsmore à Québec et perdu une sans accorder de touché.»

PAS DE COMPLEXES

Les Carabins ont-ils effacé leurs démons en signant leur première victoire au PEPS depuis 2004? «Les Carabins n’ont jamais eu de complexes contre nous et ils ont toujours été confiants, a souligné Constantin. C’était inévitable qu’ils finissent par en gagner une à un moment donné.»

«En raison de nos séquences victorieus­es, il y avait peut-être une pression additionne­lle qu’on ne réalisait pas, poursuit le pilote lavallois. La défaite fut une bouffée d’air frais. Nous sommes maintenant dans le rôle de mériter tout ce qu’on gagne. La présentati­on de la Coupe Vanier à Québec est toujours spéciale et cela ajoute de la pression, mais on veut gagner, peu importe où le match de championna­t a lieu.»

La défaite à Sherbrooke aux mains du Vert & Or a sonné des cloches chez les Carabins. «On ne présentera jamais une offensive avec 50 % de passes et de course, mais on ne pouvait plus avoir un ratio de quatre passes et une course. On a appris du match à Sherbrooke. En courant, on achète du temps et ça garde la défensive honnête. La protection est très importante sinon la journée sera longue.»

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