« On a eu de la misère à me le dire »
Alexandre Sills durement encaissé transaction qui l’amène à Québec
Alexandre Sills a été ébranlé quand les Huskies de Rouyn-Noranda lui ont annoncé qu’il était échangé aux Remparts. Maintenant que cette tempête d’émotions est derrière lui, le vétéran de 20 ans est emballé d’atterrir à Québec pour compléter son parcours chez les juniors.
Les Remparts ont acquis les services de l’attaquant amossois d’origine allemande et de choix de première (2018), deuxième (2016) et troisième (2016) rondes, lundi soir, en retour d’un autre 20 ans, Nikolas Brouillard, dont on savait les jours comptés dans la Vieille Capitale.
«Ç’a été dur, j’ai beaucoup d’amis ici (à Rouyn-noranda) et on avait une chambre exceptionnelle. Ce n’était pas comparable avec ce que j’avais vécu ailleurs. Toute l’organisation était tissée serrée. Même les coachs ont eu de la misère à m’annoncer la transaction», a confié le nouveau venu en entrevue au Journal.
Les Huskies devaient libérer un casier de joueur de 20 ans pour insérer Brouillard dans leur alignement.
«Les négociations ont été lentes avec Rouyn-noranda. Il y a des joueurs que tu ne veux pas sortir de ta chambre parce que tu penses que ça va faire mal à ta chimie. C’est ce qu’ils nous ont dit sur lui (Sills) depuis le début», a expliqué l’entraîneur et directeur général des Québécois, Philippe Boucher.
UN AUTRE DEUIL
Sills, qui a inscrit sept buts et 17 points en 36 rencontres, a aussi dû mettre une croix sur la possibilité de soulever la coupe du Président alors que les Huskies se retrouvent au sommet du classement général dans la LHJMQ à mi-saison.
«Quand tu commences ta carrière dans le junior, ton but est de gagner une coupe. C’est sûr que j’y ai pensé, mais c’est venu en deuxième. Le plus gros choc a été de laisser les amitiés et ce qui s’est créé ici à Rouyn», a-t-il assuré.
SPÉCIALISTE EN DÉFENSIVE
Reconnu pour son efficacité aux mises au jeu, Sills entend tout faire pour aider sa nouvelle équipe à célébrer le plus souvent possible d’ici la fin de la campagne. Son rôle sera d’autant plus crucial avec les départs des pièces maîtresses – incluant Dmytro Timashov incessamment.
«Le hockey, ça se joue sur la glace. Au début de la saison à Rouyn, personne ne s’attendait à ce qu’on soit premier et qu’on ait juste cinq défaites en temps réglementaire à ce moment. Je vais jouer mon rôle et aider les plus jeunes, et continuer de prêcher par l’exemple. Ma plus grosse qualité est mon jeu défensif.»
«Je veux vraiment donner tout ce que j’ai et finir en beauté.»