Le Journal de Quebec

Le Centre jardin Hamel part en fumée

Une centaine d’animaux ont péri

- Pierre-olivier Fortin l POFORTINJD­Q cpierre- olivier.fortin @quebecorme­dia.com f 418.683.1573 2239

Plus d’une centaine d’animaux ont péri hier dans un incendie d’une rare ampleur qui a détruit le Centre jardin Hamel, à L’ancienne-lorette, un vieux bâtiment que les propriétai­res ont déjà l’intention de reconstrui­re.

C'est un cuisinier, Luc Plamondon, qui a composé le 9-1-1 à 4 h 33. «J’ai vu des flammes sortir de l’entretoit» et le feu se propager à une vitesse folle. L’incendie a débuté dans la partie sud- ouest du bâtiment principal, mais la cause est inconnue.

L’un des deux copropriét­aires, JeanPaul Daoust, a vu l’entreprise qu’il a achetée en 2012 être réduite en cendres.

«UNE INSTITUTIO­N»

Il souhaite reconstrui­re cette «institutio­n» dès ce printemps. Il faudra tout refaire à neuf, ce qui représente un investisse­ment de plusieurs millions.

Le centre accueillai­t Papillons en fête et Éducazoo. Animaux et insectes ont tous péri, à l’exception de deux rats, d’un chinchilla et d’un reptile.

C’est presque la totalité des animaux d’éducazoo à Québec. «On perd une bonne partie de nos collègues de travail», regrette Jean-françois Martel. Il évalue la perte financière à 20 000 $.

Mais la perte se calcule davantage en temps et en émotions. Certains animaux étaient de vrais spécimens après sept ou huit ans de bons soins. Il faudra tout recommence­r. «Et ça ne veut pas dire que les nouveaux vont être fins et qu’ils vont vouloir aller voir le monde», expose-t-il. Ça peut prendre des années de travail.

«Nous [les] aimions plus que tout», a déclaré Catherine Provençal, une employée d’éducazoo, sur Facebook.

SUR LA DÉFENSIVE

pelle mécanique dégageait les débris pour éteindre les derniers foyers. Il n’y a pas eu de blessés.

Gaëtan Hamel a fondé son entreprise il y a presque 50 ans, à l’époque où il y avait encore des vaches aux alentours. Il a acheté la maison qui s’y trouvait et y a annexé un entrepôt et des serres.

«C’est triste, hein! C’est triste pour les propriétai­res actuels et les employés», dit-il en entrevue au Journal, de la Floride où il profite de la vie, 11 ans après avoir vendu son entreprise. M. Hamel s’inquiète pour les employés. «C’est un métier spécialisé, ce n’est pas évident de se retrouver un poste.»

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