« Ce ne sont pas des bâtiments qui brûlent facilement »
L’incendie des serres du Centre jardin Hamel est le troisième dans des serres de la région de Québec depuis le début de l’année. Le fondateur de l’entreprise s’explique mal pourquoi elles ont pris feu.
«Normalement ce ne sont pas des bâtiments qui brûlent facilement», soulève Gaëtan Hamel. «Une serre, c’est un toit de plastique, ça ne brûle pas longtemps», soutient-il.
Rappelons que les serres Fortier, à SaintNicolas, et les serres Lizotte, à Saint-jean-chrysostome, ont toutes deux été endommagées par les flammes en janvier. Bien que la question se pose, aucun lien n’est à faire entre les trois événements, à l’heure actuelle.
CAUSES DIFFÉRENTES
L’incendie des serres Lizotte, qui se spécialise dans la production de fleurs et de plantes, est accidentel. «C’est des travaux de meulage sur de l’acier qui ont généré des étincelles. C’est allé dans du linge qui était accroché au mur et le feu a pris», avance François Dubé, chef de division au Service de sécurité incendie de Lévis.
Celui des serres Fortier, entreprise spécialisée dans la production de fleurs annuelles, a été causé par une défectuosité électrique. «Ça s’est passé au niveau du filage des installations, des serres», poursuit-il.
La cause exacte de l’incendie du Centre jardin Hamel est inconnue pour le moment, selon Annie Marmen, porte-parole des pompiers de Québec.
«À TOMBER PAR TERRE»
En ce qui concerne le propriétaire des serres Fortier, ce nouvel incendie lui a scié les jambes. «Qu’il y en ait trois en deux mois, c’est à tomber par terre. Ce n’est pas bon pour le secteur», a commenté Paul Fortier.