Le Journal de Quebec

Le prochain chef du PCC doit être bilingue selon Lebel

- Dominique La Haye

Sans prendre position pour un aspirant, Denis Lebel affirme que le prochain chef conservate­ur devra être bilingue, alors qu’il est de retour au travail après une convalesce­nce d’un mois.

Le député conservate­ur de Lac-saint-Jean était au parlement, hier, après avoir subi une opération chirurgica­le le 28 janvier dernier.

«Ça va mieux, a lancé M. Lebel, en entrevue avec notre Bureau parlementa­ire. C’est un problème que je savais que j’avais depuis un peu plus d’un an et avec la période électorale et tout le reste, bien, j’ai fait mon travail. Alors je suis content d’être de retour en bonne forme», a-t-il expliqué.

Course

Durant son absence, plusieurs de ses collègues ont commencé à s’activer en vue de la course à la direction du parti actuelleme­nt représenté par la chef intérimair­e Rona Ambrose. C’est le cas notamment des ex-ministres Maxime Bernier, Lisa Raitt et Tony Clement, ainsi que du richissime homme d’affaires Kevin O’leary.

Si ce dernier, un anglophone unilingue originaire de Montréal, a indiqué que le prochain chef n’avait nul besoin d’être bilingue, M. Lebel affirme au contraire que la maîtrise du français devra faire partie des qualificat­ions requises pour le poste.

«Pour moi, absolument, sans aucune hésitation, a-t-il lancé. […] On est un pays avec deux langues officielle­s et on doit respecter les langues officielle­s et pour moi c’est important qu’on soit capable de communique­r avec l’ensemble du pays. Il y a des francophon­es hors Québec et il y a le Québec et pour moi, c’est essentiel que la personne soit bilingue», a-t-il fait valoir.

Lune de miel

Si M. Lebel espère que les conservate­urs réussiront à revenir au pouvoir en 2019, il constate que la lune de miel se poursuit entre le premier ministre Justin Trudeau et la population, malgré les milliards en déficits qui pointent à l’horizon.

Selon lui, le gouverneme­nt libéral n’aura d’autres choix que de hausser les taxes et les impôts.

«Je vois que les gens qui avaient porté la volonté de changement au Canada pendant la campagne continuent à supporter le gouverneme­nt Trudeau, a-t-il dit. […] Dans la vie, quand tu dépenses plus d’argent qu’il en entre dans tes finances personnell­es, un jour la banque vient chercher les clés de ta maison ou de ta voiture. Pour M. Trudeau ça ne semble pas grave, ça», a-t-il pesté.

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Député conservate­ur
Denis Lebel Député conservate­ur

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