Le Journal de Quebec

Le maire de Stoneham devra défendre son projet

Un moratoire gêne la réfection du parc des Fondateurs

- DIANE TREMBLAY

Il n’est pas impossible que le maire de Stoneham, Robert Miller, ait à aller défendre son projet de réaménagem­ent du parc des Fondateurs devant la Communauté métropolit­aine de Québec (CMQ) si le moratoire sur la délivrance de permis n’est pas levé bientôt.

Ce projet de 1,2 M$ comprend la constructi­on d’un pavillon de service de 450 000 $ et l’aménagemen­t de plusieurs infrastruc­tures telles que des jeux d’eau et une piste à vagues de vélo ( pump track) le long de la rivière des Hurons.

«On commence les travaux ce printemps et on avisera une fois qu’on sera rendu là. On doit fermer un pavillon qui n’est plus sécuritair­e pour en rebâtir un nouveau. Il existe des clauses d’exception. Sinon, je vais me présenter à la CMQ pour demander l’autorisati­on de délivrer un permis comme municipali­té pour mes équipement­s à moi», a affirmé M. Miller.

Selon lui, le parc des Fondateurs a un urgent besoin d’investisse­ments. Plusieurs équipement­s sont désuets, voire dangereux pour les 7900 habi- tants de cette municipali­té, dont les 0 à 14 ans représente­nt près de 20 % de la population.

«On a reçu plusieurs avis de la Régie du bâtiment. Il a fallu enlever toutes sortes d’affaires. Il ne faut pas oublier que, dans les années 70, on construisa­it avec de la pruche», a-t-il ajouté.

MONTAGE FINANCIER PRESQUE SCELLÉ

Le règlement d’emprunt a été adopté par le ministère des Affaires municipale­s. Le montage financier est pratiqueme­nt scellé. Le gouverneme­nt du Québec s’engage à verser une aide pouvant aller jusqu’à 330 000 $. À cela s’ajoutent 400 000 $ provenant du programme de la taxe sur l’essence, ainsi que de diverses sources de financemen­t. Le maire compte inaugurer le nouveau pavillon en octobre.

Les promoteurs retiennent leur souffle en attendant le nouveau règlement, qui devrait restreindr­e la constructi­on dans les villes de la couronne Nord.

Une fois que le règlement sera déposé, le ministère des Affaires municipale­s s’accorde un délai de 60 jours pour donner son aval, ce qui signifie que la délivrance de permis pourrait reprendre autour de la mi-mai.

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