Le Journal de Quebec

Interbox va continuer, dit Pierre Duc

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WASHINGTON | Pierre Duc, le patron d’interbox, était pleinement conscient hier que c’était la fin d’une époque pour la compagnie.

Dès que le combat prendrait fin, Lucian Bute n’aurait plus de liens avec Interbox: «C’est un moment à vivre, mais ça ne veut pas dire la fin d’interbox, au contraire», a dit Duc.

«Le modèle d’affaires de la boxe internatio­nale et québécoise a beaucoup évolué ces derniers temps. Et ça va se poursuivre avec l’implicatio­n d’al Haymon. Interbox va continuer à oeuvrer tant dans la distributi­on des combats de boxe que dans sa production. Nous avons l’intention de travailler conjointem­ent avec les autres promoteurs qui ont contribué à faire de Montréal un important marché de la boxe en Amérique. Nous savons ce que nous voulons faire et nous savons comment y arriver», a poursuivi M. Duc.

L’ARRIVÉE DE HAYMON

Il a continué en reprenant un thème qui lui tient très à coeur.

«L’arrivée d’al Haymon a permis à nos boxeurs de se faire connaître. Nous avons présenté de nombreux combats de championna­ts. Mais nous sommes en train de perdre ce qui faisait de Montréal (ou de Québec) un endroit privilégié pour la présentati­on des grands combats. La vente des tickets. Il faut recommence­r à vendre des tickets. C’est le gros argument que nous pouvons offrir pour lutter contre les grands marchés américains et attirer la télévision. Mais depuis un an ou deux, il est très difficile de vendre des billets. Et si nous n’y arrivons pas, nous allons subir une érosion de nos marchés et nos boxeurs vont aller se battre ailleurs. C’est commencé», a dit en résumé M. Duc.

C’est une bonne analyse de ce qui se passe et il a raison.

DANS LE CALEPIN

Jacques Drouin, Marc Metz et leurs conjointes, des amis de la Floride, sont venus à Washington pour encourager Lucian Bute. Il y avait également des amis de la Roumanie… et du Québec. En fait, ça parlait français dans de nombreux recoins du DC Armory.

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