Le Journal de Quebec

Une propriétai­re anéantie par le drame

- CATHERINE BOUCHARD

L’une des propriétai­res des immeubles qui ont été la proie des flammes, à Saint-raymond, était anéantie, hier matin, lorsqu’elle a constaté l’immense brasier qu’est devenu le coeur de Portneuf.

«J’ai pris un calmant avant de venir. Je ne voulais pas faire une crise de nerfs en arrivant», confie Gaétane Courtemanc­he. C’est une de ses locataires, qui travaille également dans un commerce qu’elle possède, qui l’a alertée peu après minuit.

«Elle pleurait et elle pleurait, rapporte Mme Courtemanc­he. Elle disait: “Le feu est pris chez nous.”»

Complèteme­nt figée en entendant la nouvelle, la propriétai­re s’est sentie impuissant­e et lui a ordonné d’appeler les pompiers. «J’avais des émotions, je ne voulais pas voir ça», indique-t-elle.

ACCUEILLIR SES LOCATAIRES

Propriétai­re du Manoir Bienvenue, toujours à Saint-raymond, la femme dit vouloir accueillir ses locataires s’ils sont dans le besoin. «S’ils veulent venir coucher à l’hôtel en attendant, j’ai des chambres de libres», assure-t-elle.

Des centaines de curieux ont convergé autour du périmètre de sécurité pour constater les dégâts. La scène du sinistre est désolante, aux yeux des Raymondois. Les immeubles complèteme­nt ravagés avaient beaucoup de cachet et étaient bien entretenus, même si c’étaient de vieux bâtiments, disaient-ils.

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