Le Journal de Quebec

Une loi en Ontario, mais pas au Québec

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Contrairem­ent au Québec, l’ontario s’est doté il y a 10 ans d’une loi afin d’encadrer la gestion des allergies alimentair­es dans les écoles.

La loi ontarienne, appelée «Sabrina’s Law», a été mise en place en 2005. C’est en hommage à Sabrina Shannon, 13 ans, décédée d’un choc anaphylact­ique après avoir ingéré des frites qui auraient été contaminée­s avec du lait à la cafétéria de son école.

Depuis ce temps, chaque établissem­ent scolaire en Ontario est obligé d’établir un plan individuel pour chaque enfant allergique afin de diminuer les risques de contact avec les aliments dangereux. Le plan permet de s’assurer que le personnel reconnaît les symptômes et sait comment intervenir.

CHAQUE ÉCOLE RESPONSABL­E

Au Québec, il n’y a pas de modèle défini et chaque école établit la façon dont elle prend en charge les allergies alimentair­es.

«Les règles de conduite et les mesures de sécurité sont sous la responsabi­lité de chaque établissem­ent scolaire et doivent être approuvées par le conseil d’établissem­ent. Une approche de soutien aux milieux scolaires plutôt qu'une approche légale a donc été privilégié­e», mentionne Bryan St-louis, au ministère de l’éducation.

Certaines écoles possèdent des Epipen tandis que d’autres empêchent les élèves allergique­s de la porter sur eux.

Allergies Québec a mis en place un projet-pilote qui devrait commencer l’automne prochain auprès d’une dizaine d’écoles au Québec afin d’instaurer un protocole d’interventi­on pour les élèves allergique­s.

«Si le projet fonctionne bien, on veut l’amener devant le gouverneme­nt pour qu’il soit mis en place dans toutes les écoles québécoise­s», espère Dominique Seigneur, directrice du développem­ent chez Allergies Québec.

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