C’est reparti

C’est maintenant fait, le PQ a nommé Sylvain Gaudreault comme chef intérimaire et il remplace ainsi Pierre Karl Péladeau. Il est essentiel que le PQ joue son rôle d’opposition officielle et que le nouveau chef réponde d’une voix ferme et rassurante au gouvernement. Dans le contexte d’austérité forcé du gouvernement Couillard, la population a besoin de sentir une opposition forte parlant un même langage.

Cette étape est maintenant dernière nous, le PQ doit déjà penser à nommer un nouveau chef pour le prochain rendez-vous électoral de 2018. Étant un parti d’idées et de discussion, une course à la chefferie du Parti québécois est différente de celle des autres partis politiques, longue et souvent ardue.

Le parti a-t-il besoin d’une autre course qui traîne en longueur et qui n’apporte aucune valeur ajoutée pour les membres et les citoyens. Je comprends que plusieurs députés lorgnent la chefferie, mais le PQ a rapidement besoin d’un vrai chef à l’assemblée nationale afin de répondre et d’attaquer les libéraux qui détruisent petit à petit des acquis obtenus au fil des ans.

Le parti a besoin d’un vrai leader capable de former un bon gouvernement répondant aux attentes des citoyens.