La magie des pie lb erg Surla croisette
Les festivaliers ont Applaudi chaleureusement un nouveau film du réalisateur
CANNES | Steven Spielberg A transporté un peu de magie sur le tapis rouge de Cannes, hier, quand il A dévoilé en primeur mondiale Le bon gros géant, un film pour toute la famille qui marque un retour Aux histoires fantastiques pour le réalisateur d’e. T.
La visite de ce géant du cinéma américain était l’un des moments les plus attendus du festival, et la présentation du Bon gros géant, hors compétition, n’a pas manqué de faire courir les foules aux abords du Palais des festivals, malgré une météo encore une fois incertaine.
Après avoir plongé dans le passé dans Lincoln et Le pont des espions, Spielberg dit avoir retrouvé avec plaisir la possibilité de raconter une histoire sans imposer de barrières à son imagination.
«Ce tournage a réveillé en moi des souvenirs du temps où j’étais encore un jeune réalisateur», a dit Spielberg, en conférence de presse.
LE CINÉMA QUI DONNE ESPOIR
Récit de la rencontre entre une jeune orpheline et un gentil géant — joué par Marc Rylance qui retrouve Steven Spielberg après le succès du Pont des espions —, Le bon gros géant mène les spectateurs dans un univers à la fois onirique et magique. Dans une époque trouble comme la nôtre, ce type de cinéma est plus que nécessaire, juge Spielberg,
«Nous devons tous croire à la magie. L’espoir vient de là. Et c’est ensuite l’espoir qui nous rend proactifs. Les films peuvent donner aux gens l’espoir qu’il y a une raison de se battre tous les jours.»
EN DEUX TEMPS
«Il fait des films optimistes comme il l’a toujours fait. C’est bizarre que ce soit devenu rare qu’on voie ce genre de films», ajoute la productrice Kathleen Kennedy.
Les festivaliers ont applaudi chaleureusement Le bon gros géant à sa présentation matinale. À défaut de figurer parmi les meilleurs crus de Spielberg, Le bon gros géant s’avère un divertissement familial de qualité. La direction artistique y est impeccable, faisant cohabiter avec une étonnante fluidité les géants et les humains.
Aux prises avec un scénario trop statique, le film peine cependant à trouver son rythme durant la première heure et souffre du jeu peu inspiré de la jeune actrice Ruby Barnhill.
Heureusement, la seconde partie de ce Bon gros géant est beaucoup plus réussie grâce notamment à l’injection d’une bonne dose d’humour, notamment dans une scène où l’orpheline et son ami géant se retrouvent au palais de Buckingham pour un déjeuner avec la reine plus grand que nature.