Le Journal de Quebec

Il veut attirer le jet set mondial

Le propriétai­re mise sur les réseaux sociaux pour attirer des vedettes à son club

- DENISEPROU­LX Collaborat­ion spéciale

Olivier Primeau ne s’en cache pas, il aime le vedettaria­t. Le propriétai­re du Beachclub est suivi par des centaines de milliers de fans sur les réseaux sociaux et il veut élever son club au rang des incontourn­ables du jet set mondial.

L’homme d’affaires de 30 ans est une vedette qui aime courir les mondanités, mais il est surtout un travailleu­r acharné qui rêve grand.

Propriétai­re depuis un an du Beachclub de Pointe-calumet, avec son père et son frère, il avoue vouloir hisser le site au rang des places de spectacle extérieure­s courues par le jet set mondial. Et il prend les moyens d’y arriver! À la veille de l’ouverture de la 2e année du Beachclub sous la gouverne des Primeau, Olivier vient d’être nommé ambassadeu­r de la marque de champagne Veuve Clicquot. Il lancera aussi la collection estivale de vêtements du Beachclub, en plus de se préparer à recevoir avec faste la très célèbre Paris Hilton, attendue pour animer la soirée du 25 juin prochain. Deux énormes noms du milieu du spectacle seront annoncés prochainem­ent.

«Au début, je voulais en faire une place luxueuse, mais j’ai vite compris que le Beachclub n’est ouvert que trois mois par année. Nous avons alors opté pour en faire un lieu beau, chic, bon et pas cher, pour ne pas effrayer la clientèle habituelle», lance-t-il.

BEAUCOUP DE TRAVAIL

Pour réussir à attirer des DJ de réputation internatio­nale, Olivier Primeau et son frère Julien doivent beaucoup voyager et travailler. Des jours et des jours de négociatio­ns.

Mais il en a l’habitude. Dès l’âge de cinq ans, il aidait son grand-père et son père à l’épicerie familiale. À 25 ans, il s’est retrouvé marchand-propriétai­re d’un supermarch­é à tout gérer, de l’embauche du personnel au choix des fournisseu­rs.

«Je me suis embarqué à fond et j’ai atteint un chiffre d’affaires de 30 M$ par année. C’est après que j’ai eu le goût de me lancer dans la folle aventure du Beachclub, même si tout le monde me le déconseill­ait», poursuit-il.

Son père croit en lui et l’encourage à plonger. En un seul été, le Beachclub a triplé son chiffre d’affaires et s’est fait connaître.

«J’ai misé exclusivem­ent sur les réseaux sociaux. Je me suis mis de l’avant, pour montrer de l’intérieur le quotidien d’un homme d’affaires. Le but était clair: faire parler du Beachclub. Nous avons réalisé notre plan d’affaires quinquenna­l dès la première année», reconnaît Olivier Primeau.

VISER L’INTERNATIO­NAL

Sa réputation d’efficacité lui attire des centaines d’offres de projets par année. Mais Olivier Primeau prend le temps de réfléchir à ce qui lui permettrai­t le mieux de vendre la marque Beachclub hors du Québec.

«D’ici trois ans, nous aimerions lancer d’autres Beachclub aux États-unis et au Sud. On négocie pour faire monter la valeur de la marque, c’est notre but», avouet-il.

En plus de la musique électroniq­ue, il aimerait élargir l’offre de spectacles à des artistes du monde du country, du rock, à de nouveaux visages qui trouveraie­nt une extension de leur performanc­e sur l’émission de télévision et la web série.

«Faut savoir s’adapter aux nouveaux goûts de l’heure», dit le président du Beachclub.

UNE DE NOS MEILLEURES DÉCISIONS «J’écoute mon père avant de prendre une décision. C’est mon modèle, mon idole, mon meilleur ami.» UNE DE NOS PIRES DÉCISIONS «J’ai créé un festival d’hiver au Beachclub. Il n’a pas fait beau. J’y ai perdu beaucoup d’argent.» UN CONSEIL AUX JEUNES ENTREPRENE­URS «Crois en tes rêves.»

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