Nouveau nom et nouvelle silhouette
GLC, c’est la nouvelle appellation choisie par Mercedes-benz pour désigner un modèle qui a été populaire jusqu’ici: le GLK. En plus d’avoir un nouveau nom, cet utilitaire compact de luxe troque une allure très particulière pour un style plus commun.
Oubliez le Mercedes-benz GLK et son allure anguleuse. Troisième modèle le plus populaire de la marque allemande au pays et le quatrième en importance dans son créneau en 2015, il cède sa place à un nouveau modèle esthétiquement très différent baptisé GLC. Une appellation qui n’a rien à voir avec la Mazda du même nom, qui a été vendue au Canada de 1977 à 1985. Elle fait plutôt partie de la nouvelle nomenclature adoptée en 2014 par Mercedes-benz pour ses produits et désigne un utilitaire associé aux voitures de la Classe C.
Il s’agit donc d’un modèle utilitaire compact de luxe, une catégorie particulièrement prisée des automobilistes canadiens. Une catégorie très fournie, aussi, où toutes les marques de prestige sont présentes: les européennes Audi, BMW, Land Rover et Volvo en passant par les américaines Cadillac et Lincoln et sans oublier les japonaises Acura, Lexus et Infiniti.
La refonte esthétique apportée à ce véhicule vise sans doute à le rendre plus attrayant auprès d’une clientèle qui préfère visiblement les modèles d’allure arrondie, comme l’audi Q5 (l’utilitaire de luxe le plus vendu au Canada). Car, il faut l’admettre, le GLK se démarquait avec ses formes très droites et tranchées de tout-terrain classique évocatrices d’une époque pas si lointaine. Des formes dont les gens se souvenaient, alors que l’allure du GLC, plus commune, nous a paru moins inspirée. D’ailleurs, les gens que nous avons rencontrés le confondaient avec un Audi Q5 et même un Porsche Macan – ce que souhaite peut-être secrètement son constructeur, qui sait? À ses côtés, un Cadillac SRX ou un Lexus NX attiraient nettement plus l’attention des badauds. Et l’on sait combien l’esthétique alimente fortement la popularité d’un véhicule et plus encore dans les créneaux de luxe.
VERSION UNIQUE
Au Canada, les concessionnaires Mercedes-benz n’offrent qu’une seule version du GLC. Appelé GLC300 4Matic, il est équipé d’un quatre-cylindres en ligne de 2,0 L à turbocompresseur et injection directe. Ce moteur, que partage la berline de Classe C, produit 241 ch et livre ses 273 lb-pi de couple de 1300 à 4000 tr/min. Cela permet au GLC d’accélérer de 0 à 100 km/h en 7,3 s.
En plus d’un quatre-cylindres turbo de même cylindrée, le GLK, lui, pouvait être livré avec un V6 de 3,5 L produisant 350 ch. Ce moteur était nettement plus souple et, surtout, plus nerveux. D’ailleurs, il abattait les 100 km/h en 6,5 s. En revanche, il était naturellement plus gourmand. Le moteur turbo du GLC, lui, a fait preuve d’un peu plus de retenue en nous donnant une consommation moyenne de 9,5 L/100 km durant un essai réalisé en conditions printanières. Cette cote s’apparente à celle qu’annonce le constructeur, soit 9,8 L/100 km. Soulignons, par ailleurs, que le moteur du GLC est muni d’un dispositif d’arrêt-démarrage automatique au ralenti destiné à limiter sa consommation.
Le moteur du GLC transmet sa puissance aux quatre roues motrices par l’intermédiaire d’une nouvelle boîte de vitesses automatique à neuf rapports appelée 9G Tronic. Elle remplace la boîte à sept rapports employée jusqu’ici pour le prédécesseur de cet utilitaire.
NOUVEAU DESIGN INTÉRIEUR
L’intérieur adopte un style aussi radicalement différent que l’extérieur. Son design est caractérisé par des lignes fluides et un tableau de bord dominé par un grand panneau d’une seule pièce, qui décrit une élégante courbe des bouches d’aération centrales jusqu’aux accoudoirs des portières. Un style qui se veut empreint de modernisme, affirme le constructeur.
Au centre, un nouvel écran tactile «flottant» est aligné avec le boutonpoussoir rotatif doublé d’un pavé tactile sur la console centrale (qui sert également à contrôler diverses fonctions). Ce combiné se veut ergonomique. Cependant, il exige une période d’acclimatation qui, en fin de compte, ne rend pas son utilisation aussi intuitive que le prétend le constructeur.
Par rapport à son prédécesseur, le GLC est un peu plus spacieux, devant comme derrière. La carrosserie étant allongée, par rapport à celle du GLK, les occupants bénéficient désormais de plus d’espace au niveau des épaules et des jambes. L’accès aux places arrière a aussi été nettement amélioré puisque l’espace disponible pour les pieds, pour ce qui est de cet accès, a été accru de 34 mm. Cela permet aux passagers qui prennent place à l’arrière de monter à bord du véhicule et
d’en descendre plus facilement.
En exploitant mieux l’espace disponible à l’arrière, les ingénieurs de Mercedes ont aussi réussi à améliorer le côté pratique du coffre à bagages. La banquette arrière conserve ses dossiers divisés en trois sections (40/20/40) qu’il est possible de rabattre selon les besoins du moment. En les repliant toutes, le volume utile passe de 580 à 1600 L, soit 50 L de plus que le coffre du GLK. De plus, la longueur maximale de la surface de chargement s’élève désormais à 1320 mm, alors que sa largeur maximale de 1100 mm affiche un gain appréciable de 150 mm grâce, entre autres, à des puits d’amortisseurs qui empiètent moins dans l’aire cargo.
On trouve aussi un vaste espace de rangement sous le plancher du coffre, qui a l’avantage d’être «invisible» aux regards des curieux qui arpentent parfois les stationnements de centres d’achats à l’affût de découvertes attirantes…
Le nouveau GLC est également doté, de série, d’un système de gestion de la conduite appelé Dynamic Select, qui offre cinq modes d’utilisation: Eco, Confort, Sport, Sport+ et Individuel (programmable). Plusieurs dispositifs sophistiqués d’aide à la conduite figurent aussi parmi sa dotation de série ou optionnelle.
DU LUXE ET DE LA SOPHISTICATION
À l’instar du GLK, l’habitacle du GLC respire le luxe et présente une finition très soignée. L’insonorisation est efficace et le roulement est doux. De plus, un catalogue d’options très fourni permet de le doter d’équipements sophistiqués qui ajoutent au confort, au luxe ou à l’agrément de son utilisation.
Qu’il s’agisse des selleries de cuir véritables aux teintes multiples, des appliques en bois de frêne ou en aluminium, de la chaîne audio Burmester de 590 W à 13 haut-parleurs ou du grand toit panoramique en verre, toutes ces options renforcent la sensation de conduire un véhicule de luxe. Tout autant, d’ailleurs, que l’impact à la hausse que ces options ont sur le prix de ce véhicule...