Des applaudissements pour Sophie Nélisse
La jeune actrice a été invitée au même party que Steven Spielberg
CANNES | La première visite de Sophie Nélisse à Cannes se passe plutôt bien. Le film dont elle est la vedette, Mean Dreams, a été bien reçu hier et elle a passé la soirée de samedi au même party que Steven Spielberg.
Croisée après la projection du film à la Quinzaine des réalisateurs, l'actrice de 16 ans a raconté en riant qu'elle a fait sensation auprès de ses amis au Québec quand elle leur a dit qu'elle assistait à la même soirée que le réalisateur d'e. T.
«Je l'ai vu, mais je n'ai pas osé l'approcher. Ce n'est pas mon genre. Surtout que je n'avais pas vu le film [ Le bon gros géant] qu'il présente à Cannes.»
Accompagnée de sa mère, Sophie Nélisse a eu un très bon premier contact avec la Croisette et sa faune. Lors de la séance de questions et réponses, dimanche, elle a charmé le public de la Quinzaine quand elle a traduit ellemême en français, sans l'aide de la traductrice officielle, sa réponse à une question en anglais.
«Je ne pense pas qu'elle était fâ- chée. De toute façon, il n'y a personne de mieux que moi pour traduire mes mots», a-t-elle lancé avec aplomb.
UNE PREMIÈRE AVEC UNE ARME
Dans Mean Dreams, un thriller tourné par le cinéaste canadien-anglais Nathan Morlando, Nélisse joue une adolescente qui fuit son père violent avec un voisin (Josh Wiggins) dont elle est tombée amoureuse.
Pour la première fois de sa carrière, l'actrice québécoise a dû tirer sur quelqu'un avec une arme à feu durant le tournage. Elle a adoré.
«C'était vraiment cool. J'ai encore la balle à blanc. J'avoue que j'avais un peu peur, parce que c'était la première fois que je tenais un gun de ma vie», a confié Nélisse.
DES RIRES PARFAITS POUR JAROS
Sophie Nélisse n'était pas la seule représentante du Québec en action dimanche.
La bande de l'étrange courtmétrage Oh What a Wonderful Feeling, de François Jaros, avait une journée chargée avec deux projections à la Semaine de la critique.
«La foule a très bien réagi. Il y a eu des rires aux bons moments. Des rires sincères et des rires de malaise, c'était parfait», a dit Jaros.
Le cinéaste québécois était accompagné sur la Croisette de la productrice Fanny-laure Malo et des actrices Karelle Tremblay et Catherine Hugues.