Le Journal de Quebec

Stanton prépare son avenir

L’instructeu­r des lanceurs rêve à un poste de gérant

- FRANÇOIS PAQUET

T.J. Stanton ne s’en est jamais caché, il aimerait devenir gérant dans le monde du baseball dans un avenir rapproché. Mais l’instructeu­r des lanceurs des Capitales sait très bien que ce poste à Québec, qui est occupé par son ami Patrick Scalabrini, ne sera pas disponible de sitôt.

C’est une des raisons pour laquelle il avait accepté de diriger l’équipe itinérante de la Ligue Can Am, les Grays de Garden State, lors du dernier mois de la saison. Même si les Grays disputaien­t toutes leurs rencontres sur la route, c’était une expérience qu’il ne pouvait pas refuser.

Mais il y avait une condition importante à son départ. «Il fallait qu’on me permette de revenir avec les Capitales

pour les séries éliminatoi­res. Habituelle­ment quand tu pars, c’est rare que tu puisses revenir.»

Les Capitales ont donné le feu vert au grand Floridien pour accepter l’emploi.

L’aventure a été très positive au point de vue personnel, mais fort décevante concernant les résultats.

«Ma plus grande déception, c’est qu’on a échappé beaucoup de matchs où l’on menait après cinq ou six manches. Je suis un compétiteu­r et j’aime gagner, mais la profondeur a fait toute la différence et nous aurions dû avoir une meilleure fiche.»

Stanton a pris la barre des Grays durant cinq semaines et il a compilé un dossier de huit victoires et 25 défaites.

HOMME À TOUT FAIRE

Le grand numéro 24 a beaucoup appris sur le plan baseball, mais également sur l’organisati­on.

«J’étais le seul entraîneur, alors tu t’oc- cupes de la gestion de l’autobus, de l’indemnité quotidienn­e des joueurs, de chercher de nouveaux joueurs, tu gères les chambres d’hôtel et même la logistique pour le lavage. Et sans compter qu’il faut que tu lances presque tous les entraîneme­nts au bâton et que tu t’occupes de tout ce qui touche la gestion d’un match.»

ENTREVUE

Stanton a été courtisé par les Miners de Sussex County au cours de l’hiver. Il les a d’ailleurs rencontrés pour le poste de gérant, laissé vacant par le départ de Brent Metheny.

Même si les Miners ont décidé d’y aller avec l’ancien lanceur des ligues majeures Bobby Jones, Stanton n’était pas du tout déçu du résultat.

«Simplement de faire partie du processus a été une expérience fantastiqu­e. Et j’étais flatté qu’il me considère dans leurs candidats.»

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T.J. Stanton à l’oeuvre lors du présent camp d’entraîneme­nt des Capitales.

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