Le Journal de Quebec

Coups à la tête : qu’attend-on?

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Les responsabl­es du comité chargé d’assurer la sécurité des joueurs ont décidé que Ryan Callahan n’a pas commis une faute entraînant une suspension. Que le coup servi à Kristopher Letang méritait une pénalité, mais pas plus.

Il aurait fallu que le défenseur des Penguins de Pittsburgh demeure sur la touche, qu’il ne reprenne pas les activités, qu’il passe plus de temps à l’infirmerie pour imposer une suspension au joueur du Lightning. C’est du moins la façon dont on doit interpréte­r la décision de Stéphane Quintal et de son groupe.

On veut enrayer les coups vicieux. On veut éliminer les coups à la tête. Mais que fait-on?

Rien. Enfin, on va suspendre Brooks Orpik pour trois matchs, justement parce que Olli Maatta n’a pas pu revenir dans le feu de l’action.

Ryan Callahan n’a jamais ralenti son élan lorsqu’il se dirigeait vers le coin de la patinoire. Il n’avait qu’une idée, frapper durement Letang. Au diable la rondelle! Comme Letang est la cible identifiée par toutes les équipes qui affrontent les Penguins, il ne pouvait laisser passer une telle occasion. Il a cependant dépassé la limite. Il a écrasé le visage de Letang contre la baie vitrée. Le coup était prémédité.

Résultat: une pénalité majeure… mais pas de pénalité de match.

Attend-on qu’un événement grave se produise. On pourrait élaborer sur le coup de Chris Kunitz à Tyler Johnson ou le double-échec d’ondrej Palat contre Brian Dumoulin. Mais personne n’a passé du temps à l’infirmerie. Donc, tout va très bien, madame la marquise…

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