Justin Bieber poursuivi pour diffamation
Le chanteur Justin Bieber est poursuivi pour 650 000 $ en diffamation après avoir annulé à la dernière minute sur Twitter sa présence au Beachclub de Pointe-calumet l’été dernier.
Le promoteur québécois Team Productions allègue que la vedette pop a énormément nui à sa réputation. C’est pourquoi l’entreprise a intenté, hier, une poursuite le jour même du concert de Bieber au Centre Bell.
Tweet DESTRUCTEUR
Selon la requête déposée en Cour supérieure, le chanteur a «détruit la réputation de Team Productions avec un seul tweet » le 22 août 2015.
L’artiste avait alors écrit à ses millions d’abonnés que le promoteur avait brisé le contrat et lui avait menti, pour expliquer son annulation.
Selon l’avocat de Team Productions, Karim Renno, non seulement le promoteur «n’a absolument aucune idée de ce à quoi Justin Bieber fait référence, mais que c’était un geste gratuit destiné à lui causer du tort.»
Me Renno souligne que le tweet du chanteur a été partagé 37 000 fois par ses abonnés, en plus de recevoir une large couverture médiatique.
«Team Productions était une entreprise très jeune et malgré quelques succès, un fiasco aussi énorme que celui-là a fait très mal», ajoute-t-il.
L’été dernier, le même promoteur avait attiré au Beachclub la vedette Kylie Jenner pour fêter ses 18 ans.
400 000 $ POUR BIEBER
La requête soutient que Justin Bieber aurait reçu 250 000 $ à la signature de son contrat pour sa présence au Beachclub et qu’il devait encore recevoir un montant de 175 000 $.
Cependant, comme le promoteur estimait que la vedette n’avait pas suffisamment fait de promotion pour l’événement, comme le stipulait le contrat, l’entreprise a demandé un rabais.
Même si les discussions se seraient poursuivies très tard jusqu’à la veille de l’événement, le chanteur aurait pourtant décidé unilatéralement de renoncer à s’y rendre.
Même si Justin Bieber habite à New York, il peut être poursuivi au Québec, car les dommages ont été subis ici.
L’équipe du chanteur n’a pas répondu aux demandes du Journal, hier.