Des déchets domestiques recyclés à 90 %
Une société française vient vendre sa nouvelle technologie
AGENCE QMI | Une société française qui propose une technologie de recyclage de 90 % des déchets domestiques est en pourparlers avec plusieurs municipalités du Québec, et pour l’une d’entre elles, les discussions seraient avancées.
De passage à Montréal hier, le créateur de la technologie 3Wayste, Fabien Charreyre, a indiqué que des contacts ont été établis avec les villes de Montréal, Québec, Gatineau, Trois-rivières et d’autres municipalités. Des pourparlers avancés se tiennent avec une municipalité, dont le nom doit être tenu confidentiel, et la possibilité d’un partenariat public-privé a été évoquée avec la ville de Gatineau.
COMBUSTIBLE
3Wayste propose de changer la donne en matière de recyclage avec une technologie qui valorise 90 % des déchets et matières contenus dans les déchets ménagers. La proportion est beaucoup plus élevée que celle d’environ 30% qu’atteignent les municipalités au plan mondial avec l’usage du bac vert, selon M. Charreyre.
La technologie proposée trie et transforme les déchets en compost, en matériaux recyclés (acier, aluminium, papier, etc.) utilisés par l’industrie et en combustible solide servant à produire de la chaleur pour les cimenteries, de l’électricité ou de la vapeur.
Le combustible issu du procédé serait sept fois moins polluant que le charbon et permettrait d’identifier les ordures hautement polluantes afin de les éliminer de manière écologique, avance M. Charreyre.
ÉCONOMIE
En France, la solution 3Wayste est utilisée depuis deux ans par la ville du Puy-en-Velay, une municipalité d’environ 19 000 habitants de la région Auvergne-rhône-Alpes.
Questionné sur les coûts d’implantation de la technologie, M. Charreyre n’a pas donné de chiffres, affirmant que «dans la mesure où on va chercher des matières pour les valoriser, on fait une économie pour le citoyen et les collectivités».
La compagnie est appuyée par l’acteur français Christophe Lambert, pour qui la solution proposée permet de valoriser les déchets domestiques à un très grand pourcentage, alors que «la gestion des déchets est le problème mondial numéro un».