Le capitaine prend un peu de recul
AGENCE QMI | Maintenant qu’il est en congé en Floride, Max Pacioretty semble savourer un peu mieux le fait d’être devenu le capitaine du Canadien.
«Quand tu es dans l’action et qu’il faut faire face à des moments difficiles, c’est facile d’oublier à quel point c’est “cool” et que c’est un honneur, a-t-il indiqué dans une entrevue publiée par le site web de la Ligue nationale de hockey (LNH) au cours du week-end. Je vais toujours comprendre l’histoire entourant le Canadien et le rôle de capitaine. Mais quand tu es loin de la situation, c’est bien de prendre du recul, relaxer et réaliser que j’ai cette opportunité.»
Le numéro 67 avait pourtant bien vécu l’ampleur de sa nomination, le 18 septembre 2015, lui qui s’était montré très ému en conférence de presse.
MAUVAISE ANNÉE
Au fil de la saison, Pacioretty s’est retrouvé au coeur d’une situation décevante avec le Canadien.
«Nous n’avons pas été parfaits cette année, c’est évident, a-t-il d’ailleurs reconnu. Nous n’avons pas fait les séries. Nous pouvons tous être meilleurs. Je sais que ça commence avec moi à titre de capitaine.»
«Je dois trouver des façons d’être meilleur pour mes coéquipiers autant sur la patinoire qu’à l’extérieur, ça fait partie du processus, a repris Pacioretty. Je ne crois pas que n’importe quel capitaine ait été parfait à sa première année.»
L'américain dit se sentir de plus en plus confortable dans ce rôle.
«Si parler ne vient pas du coeur et que ce n’est pas sincère, ce n’est pas la bonne chose à faire, a-t-il illustré. Parfois, tu n’as besoin de rien dire. Tu dois simplement être un meneur sur la glace.»
LE CAS GALCHENYUK
Auteur de 64 points, dont 30 buts, en 82 matchs, Pacioretty a offert une production satisfaisante. Il a d’ailleurs été le meilleur pointeur du Canadien, devant Alex Galchenyuk.
À propos de celui-ci, qui a totalisé 56 points, le capitaine s’est permis une intéressante analyse, toujours sur le site web de la LNH.
«L’équipe a vraiment eu la bonne approche avec Galchenyuk, a avancé Pacioretty. La direction veut qu’il devienne le joueur de centre de la concession et ça prend du temps. Les gens veulent le comparer à d’autres joueurs de centre qui ont un impact immédiat dans d’autres marchés, mais vous devez comprendre qu’il n’existe aucun marché comme celui de Montréal.»