Le Journal de Quebec

QUÉBEC CHARMÉE

The Lumineers joue devant sa plus grosse foule

- Sandra Godin l SGODINJDQ

Pour son tout premier spectacle en carrière À Québec, The Lumineers s’est vu offrir «la plus grosse foule» de sa vie par le Festival d’été (FEQ). Devant des Plaines bien remplies, le groupe A offert un concert fort lumineux, qui A filé À toute Allure, dans une mise en scène simpliste.

Le groupe s’est montré impression­né, peut-être même aussi un peu intimidé par la densité de la foule. «On ne s’attendait pas à ça, vraiment. Merci», a souvent dit Wesley Schultz au cours de la soirée.

Pour cette seconde soirée du FEQ, le festivalie­r avait intérêt à ne pas se pointer en bermudas. Heureuseme­nt, The Lumineers a réchauffé les coeurs avec sa douce folk, moins robuste que celle de ses «frères» musicaux Mumford and Sons, mais tout aussi efficace.

Après un accueil du tonnerre, Wesley Schultz, Jeremiah Fraites, Neyla Pekarek et leurs deux musiciens ont pris le pari de larguer deux gros succès dès le départ. Le concert était à peine commencé que nos oreilles s’étaient déjà gavées d’ophelia et Ho Hey, qui ont eu l’effet d’une bombe.

C’était un pari risqué pour un groupe qui n’a qu’une poignée de succès radiophoni­ques (mais de solides hits, dira-t-on), mais le répertoire du groupe est bien rempli par d’autres chansons puissantes, puisées aléatoirem­ent dans leurs deux albums. La foule a chanté en choeur sur Big Parade, Submarines et Gun Song et a eu beaucoup d’occasions de brandir ses cellulaire­s dans les airs.

BAIN DE FOULE

Confiant être habitué à jouer dans de petites salles, Wesley Schultz a voulu se rapprocher d’un public qu’il a l’habitude de voir de près. The Lumineers est allé faire deux pièces sur une petite scène au parterre, serrant plusieurs mains au passage. La foule était conquise.

Le spectacle a toutefois passé à la vitesse de l’éclair: après une heure, le rappel sonnait déjà. Il y a eu un retour généreux de quatre chansons, qui s’est conclu avec Stubborn Love.

FOLK WESTERN

Vêtu de sa chemise à carreaux verte, Dallas Green, qui porte à bout de bras le projet City and Color depuis 2006, a mis la table avec doigté. Il s’est peu adressé à la foule, mais de toute façon, on y était pour se laisser envoûter par son univers tantôt soul, tantôt blues-rock, qui a toutefois laissé la foule un peu tiède. On a beaucoup apprécié l’indie folk western de Lord Huron, groupe venu de Los Angeles, qui a ouvert la soirée. Tout comme la tête d’affiche, ils foulaient les planches de Québec pour la première fois.

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Confiant être habitué à jouer dans de petites salles, Wesley Schultz a voulu se rapprocher d’un public qu’il a l’habitude de voir de près. The Lumineers est allé faire deux pièces sur une petite scène au parterre, serrant plusieurs mains au passage.
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