Il a survécu à l’irak, mais pas à Dallas

Ancien marine, le policier Patrick Zamarripa (à gauche sur la photo avec son père) a survécu «à trois déploiements en Irak» avant d’être abattu à Dallas, a déploré son père Rick Zamarripa au Washington Post.

Le policier de 32 ans était aussi le père d’une fille de deux ans, Lyncoln, qu’il surnommait sa princesse.

«Ma nouvelle raison de vivre», avait-il écrit sur Twitter en partageant une photo d’elle après sa naissance.

Patrick Zamarripa et son père n’ont eu le temps que d’échanger quelques courts messages textes avant que le jeune policier ne perde la vie.

Rivé à son écran de télévision lorsqu’il a vu ce qui se passait à Dallas, Rick Zamarripa a tout de suite écrit à son fils pour lui demander si tout allait bien.

«Il m’a répondu que oui et qu’il m’appellerait plus tard, mais ce n’est jamais arrivé», a-til laissé tomber.

Sans nouvelles, Rick Zamarripa a sauté dans sa voiture pour parcourir les 60 kilomètres jusque chez son fils, où un policier se trouvait. «Il avait ce regard dans les yeux, j’ai su tout de suite qu’il était mort», dit-il.

«Il est revenu aux États-unis parce qu’il voulait protéger les gens ici et on lui enlève la vie», dénonce son père en colère.

En plus de sa petite fille, il était aussi le beau-père du jeune garçon de sa conjointe, Dylan.

C’est avec lui qu’il partageait sa passion pour le football et son équipe fétiche, les Cowboys de Dallas.