Nouvel échec des négociations
OTTAWA | (Agence QMI) Le syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) dit non à la prolongation des négociations si celle-ci doit être suivie d’un arbitrage exécutoire en cas d’impasse, comme le propose Postes Canada.
Hier midi, Postes Canada avait acquiescé à la demande de syndiqués qui voulait une trêve de 30 jours pour prolonger les négociations tout en continuant la livraison du courrier. La société d’état avait toutefois émis une condition: en cas d’impasse, au terme de ces 30 jours, «les deux parties devront accepter de se soumettre à l’arbitrage exécutoire».
« Nous avons été très clairs depuis le début. Nous voulons une entente négociée. Nous voulons tenir des discussions significatives avec la direction», a expliqué Mike Palecek, président national du STTP, en fin d’après-midi, hier.
REFUS DU SYNDICAT
Les syndiqués avaient en effet refusé, jeudi, la proposition de la ministre fédérale Maryann Mihychuk de soumettre les négociations à un processus d’arbitrage.
«Nos patrons à Postes Canada pourraient très bien se croiser les bras pendant 30 jours et tout simplement refuser de discuter de nos propositions, comme ils le font depuis des mois, puis s’en remettre au système judiciaire qui pourraient prendre des années avant de rendre une décision», a ajouté M. Palecek.
Les travailleurs font face à une menace de lock-out qui pourrait entrer en vigueur dès lundi prochain.