Vote crucial pour la Davie
Les quelque 800 employés syndiqués du chantier maritime Davie sont conviés à une importante assemblée demain au cégep Lévis-lauzon où ils auront à se prononcer sur les offres patronales en vue du renouvellement de leur convention collective. Le contrat de travail des membres du Sydnicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) est échu depuis le 30 juin. Jusqu’à présent, quatre séances de négociation ont eu lieu entre les parties. L’employeur cherche à régler rapidement ce dossier puisqu’il compte soumissionner sur d’importants contrats au cours des prochains mois. «Nous ne pouvons pas soumissionner à moins de pouvoir prouver la stabilité de la main-d’oeuvre chez Chantier Davie Canada», a écrit dans une note envoyée aux employés, le chef de la direction, Jared Newcombe.
DATE LIMITE
La date limite pour le dépôt de propositions pour les travaux de réfection du NGCC Pierre Radisson est la semaine prochaine. La valeur du contrat s’élève à 8,4 M$. «La période de travail est estimée entre le 6 septembre 2016 et le 31 janvier 2017 et si nous remportons ce contrat, celui-ci pourrait donner du travail à environ 135 personnes», ajoute M. Newcombe dans sa missive. Le Chantier Davie estime qu’il sera en position pour soumissionner sur plusieurs autres contrats du gouvernement fédéral au cours des 18 prochains mois, s’il a en poche une entente signée avec ses travailleurs. «Sans une convention collective valide, il nous est impossible de soumissionner au cours de notre période de négociation. Sans de nouveaux contrats, nous sommes incapables de faire prospérer Davie et il y aura des conséquences pour tous», est-il fait mention dans la lettre.
HAUSSE DES SALAIRES
Les membres du syndicat seront donc invités à voter sur les propositions patronales dimanche.
«Il est très important de savoir que ceci est une entente à court terme afin de nous permettre de soumissionner sur des contrats lors de la période de négociation», a fait part à ses membres l’exécutif syndical.
Parmi les options qui sont sur la table, l’employeur propose des ajustements de salaire de 1 % du taux horaire, plus une prime de 0,5 % à la signature du contrat.
Du côté du syndicat, on préfère attendre l’assemblée de dimanche avant de commenter les offres.