Génération Motown
Louis-jean Cormier s’inspire du genre musical pour le FEQ
On l’ignorait peut-être, mais Louis-jean Cormier est issu de la génération Motown, dont il s’est inspiré pour monter le spectacle qu’il présentera ce soir au parc de la Francophonie. Il promet une «grand-messe» qui fera danser le public.
Le directeur de la programmation, Louis Bellavance, parle d’un spectacle «beaucoup plus important» que ce qui était prévu au départ.
Ce qui a amené Louis-jean Cormier à une relecture Motown de son répertoire est la carte blanche que lui donnaient les Francofolies en juin. «On pensait que ce serait compliqué [de le refaire], c’est lourd, on est une vingtaine de personnes en tout», a-t-il expliqué hier en conférence de presse.
Mais Louis Bellavance est tombé amoureux des nouveaux arrangements lors d’une visite au studio du chanteur.
«Étant relativement connu par ma chanson ambiante, exploratrice, introspective, de tendresse, je me suis donc mis dans une position de défi pour faire un spectacle qui allait faire danser les gens, a relaté Louis-jean Cormier hier. [...] Je viens du Motown, je viens du funk, du jazz», a dit celui qui a confié avoir dans son ipod Beyoncé, Rihanna et Kendrick Lamar.
Après les «très vastes» Plaines, Louis-jean Cormier s’est dit «réconforté» par son retour au «pigeonnier».
DÉGÉNÉRATION
Louis-jean Cormier promet tout un crescendo musical qui dégénérera jusqu’à la fin. Il entamera le spectacle en solo, piano et voix. Quatorze autres musiciens, dont quatre cuivres et quatre chanteurs soul, se grefferont à la prestation progressivement. «À la moitié du spectacle, on pense qu’on a un show, mais non, ça continue.» Il sera aussi rejoint par le slammeur David Goudreault et Antoine Gratton, qui signe les arrangements de choeur. Louis-jean Cormier aime tellement la relecture Motown de ses chansons qu’il caresse le rêve de les mettre sur album. «L’idée de rentrer dans mon studio personnel avec les 14 intervenants et de faire un truc live, ça mijote.»