Le Journal de Quebec

« J’ai trouvé des ouvertures et réussi à terminer le travail » – Milos Raonic

- LOUIS BUTCHER

WIMBLEDON | Mené deux sets à un, Milos Raonic n’a pas caché qu’il a connu une baisse de régime aux troisième et quatrième sets.

«Si je n’étais pas aussi à l’aise qu’en première manche, a dit le Canadien, il jouait quand même du bon tennis, et c’est ce qui lui a permis de revenir dans le match et de prendre les devants 2-1.

«Après un passage à vide qui a suivi le bris d’égalité, j’ai su résister et renverser la vapeur.

«J’ai trouvé quelques ouvertures et réussi à terminer le travail. C’est ce qui me rend le plus fier de mon match. Je n’ai jamais lâché.

«Et obtenir un résultat semblable est toujours valorisant, surtout contre un adversaire de son calibre.

«Oui, il s’est mis à rater quelques coups, mais c’est aussi parce que je lui mettais, j’imagine, beaucoup de pression.

«Dans l’ensemble, j’estime avoir bien fait les choses, même s’il y a toujours place à améliorati­on.

«Mon comporteme­nt sur le terrain m’a gardé dans la rencontre. C’est probableme­nt ce qui a fait la différence entre perdre et gagner.»

L’INFLUENCE DE MCENROE

Raonic n’a pas nié, une nouvelle fois, que l’influence de John Mcenroe, qu’il a recruté dans un rôle de conseiller, lui a été très profitable.

«Mon attitude a été un facteur important. J’étais très combatif sur le terrain, même quand ça n’allait pas, mais je suis toujours resté positif dans ma recherche de solutions.»

L’ancien champion américain de tennis avait suggéré à son protégé d’être plus expressif sur le court.

Son message a été capté.

UN GROS DÉFI CONTRE MURRAY

Une lourde commande attend maintenant Raonic face à un joueur, Andy Murray, au sommet de son art, qui lui a non seulement infligé une défaite le mois dernier en finale du Queens, un tournoi préparatoi­re à Wimbledon, mais aussi à Melbourne, en demi-finale du premier Grand Chelem de la saison en janvier.

«Ce sera indéniable­ment un gros défi de l’affronter, avoue Raonic. Il n’a pratiqueme­nt pas de défauts. De mon côté, je dois trouver une façon d’exploiter mes forces contre lui, ce qui n’a pas été le cas au Queens.

«Je suis conscient qu’il aura l’appui de la foule, c’est normal, nous sommes à Wimbledon. Il va jouer devant les siens.

«Mais cette situation pourrait être pour moi une source de motivation supplément­aire.»

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