Angélisme pour angélisme
Quatre crimes terroristes successifs viennent d’être commis sous forme d’attentats au camion faucheur, de décapitation à la hache et au couteau d’un enfant ainsi que par fusillade. S’en sont suivi des deuils nationaux, des hommages, des cérémonies, des drapeaux en berne et tendres enlacements sur les lieux du crime. Gerbes déposées et bougies allumées. Gros plan sur larme.
La sourde douleur des familles quant à elle demeure et ces mêmes crimes se perpétuent. En parallèle, le flux migratoire en partance des foyers des djihadistes s’accentue vers l’europe. Combien iront en Amérique? Chaque jour apporte son lot de nouvelles législations sur les réfugiés et la distinction juridique entre réfugié et migrant devient subtile. Les ONG mettent en garde contre l’insuffisance des subventions. Elles incitent les pays à ouvrir davantage leurs frontières car cette migration pourrait être porteuse de «nouveaux rêves…», «constitue une source de main-d’oeuvre et contribue à la croissance économique».
La première raison majeure pour laquelle les réfugiés s’éloignent de leur région est «la perte de tout espoir de résolution du conflit». N’est-il donc pas temps de tout mettre en oeuvre pour une résolution pacifique de ces conflits? Ne faudrait-il pas mettre en place un mécanisme de contrôle de la production et de la vente des armes? La solidarité financière envers les réfugiés réclamée à cor et à cri serait tellement futile si celle-ci est dirigée avant tout vers la résolution des conflits.
Angélisme pour angélisme. Je préfère le mien.