Les arts du cirque veulent rayonner au Québec
Moins connu ici qu’à l’étranger, le cirque québécois veut convaincre les municipalités de lui faire une place dans les lieux publics et les salles de spectacles.
L’organisme En Piste, qui représente quelque 300 joueurs de l’industrie du cirque au pays, est en croisade. L’objectif? Faire connaître davantage aux Québécois les arts du cirque, qui ne sont reconnus que depuis peu par les gouvernements québécois et canadien comme une forme d’art à part entière.
«Nos troupes de cirques tournent beaucoup plus à l’étranger que sur notre propre territoire», exprime la directrice générale d’en Piste, Christine Bouchard. «Il faut faire en sorte que les arts du cirque rayonnent davantage au Québec.»
Concertation
L’industrie est en train de se concerter. On veut faire des représentations auprès du gouvernement pour développer une formation complète et cohérente, et pour que le cirque puisse bénéficier de subventions qui aideraient à organiser des tournées, mais aussi à créer des in- frastructures plus accueillantes pour le cirque.
Lieux propices
«Dans une municipalité, si on prévoit rénover un aréna ou construire une salle de spectacles, pourrait-on prévoir qu’on soit capable d’accueillir du cirque?» explique Mme Bouchard.
D’ici trois mois, En Piste veut identifier des projets et des lieux propices à la diffusion du cirque dans différentes villes et régions, dont Québec. L’organisme compte ensuite rencontrer les administrations municipales.