Il meurt après être tombé dans un feu de camp
Les circonstances entourant le décès de l’homme de Jonquière restent nébuleuses
Un homme de 62 ans a été retrouvé mort dans des circonstances atroces hier matin, alors que son corps gisait à proximité d’un feu de camp qui avait été allumé à l’extérieur de sa roulotte à Jonquière.
La police privilégiait hier la thèse de l’accident. Selon des témoins, l’homme vivait seul et aurait pu avoir des problèmes de dépression et de visions.
La thèse d’un geste volontaire n’était pas totalement écartée hier en fin de journée, mais les indices recueillis sur place ne suggéreraient pas que l’homme ait voulu se jeter volontairement dans le feu.
Une femme venue soutenir la famille de la victime a indiqué que l’homme aurait pu se cogner la tête avant de tomber dans le brasier.
AUTOPSIE
Une autopsie sera pratiquée sur le corps au cours des prochains jours. L’enquête pourrait démontrer que l’homme avait consommé de l’alcool avant de connaître sa triste fin.
«Le dossier n’est pas considéré pour l’instant comme un geste criminel. Le corps ne portait pas de traces de violence», a confirmé le porte-parole de la police de Saguenay, Luc Tardif.
RETROUVÉ PAR SON FRÈRE
Un appel d’urgence a été fait au 911 vers 10 h hier matin. C’est une voisine qui aurait averti le frère de la victime que celui-ci gisait près du reste d’un feu de camp, près du lac Mitaine, accessible par le chemin SaintAndré, à Jonquière.
Le frère et sa conjointe – qui habitent tout près du camping privé – ont été transportés à l’hôpital pour traiter un choc nerveux en avant-midi, mais ils se portaient bien en fin de journée.
Le poste de commandement de la Sécurité publique de Saguenay a passé une bonne partie de la journée sur place. C’est un coroner de Québec qui a pris le dossier en main.
Il aura la tâche de faire la lumière sur les événements ayant mené à la mort du sexagénaire.