Encore du chemin à faire, disent les propriétaires
Les propriétaires de calèches soutiennent qu’ils mettent beaucoup d’efforts dans la formation, mais ils reconnaissent qu’il y a encore du chemin à faire.
«On est sur la bonne voie, mais il en reste beaucoup à faire. C’est une question de moyens. Où le bât blesse, c’est au niveau de la tarification des tours de calèche, qui n’est pas assez élevée, selon nous», a affirmé Simon Mainguy, propriétaire de Calèches Québec.
Cette entreprise, qui détient la majorité des permis d’exploitation à Québec, offre une formation rémunérée d’une quinzaine d’heures à ses cochers syndiqués pour les aider à approfondir leurs connaissances de l’histoire de la ville.
«Quand on ne connaît pas la réponse, ce n’est pas gênant de dire qu’on ne le sait pas. Parfois, les gens s’attendent à avoir un cours sur l’histoire du Québec, alors que le but, c’est de donner les grandes lignes», a-t-il poursuivi.
PAS D’OPINIONS PERSONNELLES
Ce dernier reconnaît que les cochers n’ont pas à émettre leurs opinions personnelles.
«Nos cochers sont avertis de ne pas embarquer là-dedans. En même temps, ce sont des êtres humains», a-t-il dit.
Contrairement à Montréal, les règles qui définissent l’industrie des calèches sont beaucoup mieux encadrées à Québec.
La Ville exige entre autres une vérification des antécédents judiciaires, et c’est le comité exécutif qui détermine le tarif.
90 $ POUR 45 MINUTES
D’après M. Mainguy, un tour de calèche devrait coûter 120 $ pour 60 minutes au lieu de 90 $ pour 45 minutes comme c’est le cas actuellement, sauf que cette idée n’est pas partagée par tous les joueurs.
Le propriétaire de Calèches du VieuxQuébec, Danny Doyle, estime qu’une nouvelle hausse des tarifs pourrait dissuader les touristes de profiter de ce service. M. Doyle, qui gère une plus petite équipe, affirme qu’il a lui aussi le souci d’offrir de la qualité.
«Il faut être bon pour garder notre crédibilité. Il ne faut pas oublier qu’on travaille aussi avec les hôtels qui nous envoient leurs clients», a-t-il ajouté.