Le MTQ fait volte-face et pavera l’accotement du boulevard du Lac
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) affirme travailler sur «un projet de correction» dans le but de refaire l’accotement du boulevard du Lac qui sert de piste cyclable à de nombreux cyclistes «le plus rapidement possible».
Incapable de fournir une réponse sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas paver l’accotement du boulevard du Lac jeudi, le MTQ a finalement affirmé hier que des travaux de pavage allaient bel et bien avoir lieu. Le Journal faisait état, hier, des critiques de cyclistes déplorant que le ministère n’ait pas refait l’accotement du tronçon entre l’autoroute Laurentienne et le centre de ski le Relais à Lac-beauport.
Les nombreux cyclistes rencontrés sur le circuit choisissaient soit de rouler sur une mince bande de bitume neuf excédant la ligne de démarcation blanche, soit de rouler à travers les craques, les cailloux et les nids-de-poule.
« PROJET DE CORRECTION »
Le porte-parole du MTQ a affirmé que les travaux prévoyaient initialement le pavage de l’accotement en plus des deux voies, mais que «les conditions de terrain» rendaient le raccordement aux entrées de cours des résidences complexe.
Selon Alexandre Bougie, les travaux ont donc été faits sur les voies pour régler le problème de fissuration alors que «le projet pour paver les accotements en bonne et due forme est en préparation».
Les travaux seront réalisés «le plus rapidement possible», selon M. Bougie, qui n’était toutefois pas en mesure de confirmer si ceux-ci seraient faits d’ici la fin de l’été. D’ici là, le MTQ a indiqué qu’il allait nettoyer le corridor pour s’assurer de la sécurité des cyclistes. Nettoyage qui, coup du hasard, était en cours hier après-midi.
CONTRE SA POLITIQUE
Pour sa part, le conseiller municipal de Lac-beauport, Guy Gilbert, ne comprend pas la logique derrière ces travaux. «Ils ont réglé un problème de fissures pour créer un problème de sécurité», fait-il valoir.
M. Gilbert s’est tout de même réjoui de la volte-face du MTQ, lui qui avait déjà alerté le ministère ainsi que la députée de Chauveau sur cette incongruité. «Ils ne respectaient même pas leur propre politique sur le vélo de 1995», a-t-il plaidé.