La force de caractère d’emily Batty
BEAUPRÉ | Quatre ans après une sortie sous les anneaux minée par une fracture de la clavicule, l’ontarienne Emily Batty représente l’un des plus importants espoirs de médaille pour la délégation canadienne, à Rio.
La pétillante cycliste aux yeux bleus avait dû se contenter de la 24e place à Londres, disputant l’épreuve malgré sa fracture subie à peine quelques jours plus tôt à l’entraînement. La résilience et la force de caractère de Batty dans les années suivantes l’ont hissée parmi les meneuses de son sport.
«Les mots brave et persévérance sont deux mots qui font partie de ma vie. Ma mère a survécu à un cancer quand j’avais 12 ans. J’ai vu ce que ça prenait pour de- venir plus forte, et ces épreuves ont fait de moi une athlète plus forte», raconte Batty.
À FOND
Médaillée d’or aux Panaméricains de Toronto, l’été dernier, et médaillée de bronze aux plus récents Championnats mondiaux, la jolie blonde semble destinée à grimper sur le podium au Brésil. Même à deux semaines de la course olympique, elle ne se ménagera pas dimanche au MontSainte-anne. «Dans ce sport, nous avons à pousser nos limites constamment. Il y a un risque de chute selon les intempéries et d’autres facteurs. Tu ne dois pas penser aux mauvaises situations qui peuvent survenir, car ça limite tes chances de performance.
«La course d’en fin de semaine fait partie d’un processus jusqu’aux Jeux. Il manque des athlètes qui ont décidé de poursuivre l’entraînement en vue des Jeux. C’est leur choix. Pour moi, une Coupe du monde est une Coupe du monde, surtout que c’est au Canada et non loin de chez moi», a renchéri l’athlète de 28 ans qui a remporté les Championnats nationaux à Baie-saintPaul, le mois dernier.
Batty et sa compatriote Catharine Pendral, qui a aussi son billet pour les JO, seront en action à compter de 11 h 20, demain.