LA SEULE CLÉ DU BONHEUR UNE MÉDAILLE
Il était entré par la porte arrière à Londres en 2012 pour surprendre la communauté du judo avec sa médaille de bronze. Fort de sa progression des quatre dernières années, Antoine Valois-fortier s’autorise maintenant à entrer par la porte principale à Rio.
«Je ne peux pas me convaincre que je vais être heureux si je n’ai pas de médaille au cou. Je ne serai pas satisfait. Je vise l’or», affirme le doux géant de 6 pi 3 po.
SEUL MÉDAILLÉ SUR PLACE
Initié au judo à l’âge de quatre ans, quand ses parents l’avaient inscrit à ses premières leçons afin d’évacuer son trop-plein d’énergie, l’athlète originaire de Beauport appartient maintenant à l’élite internationale de son sport. Sa médaille d’argent aux championnats du monde de 2014 et celle de bronze en 2015 ont confirmé son statut. Classé au troisième rang mondial chez les 81 kilos, Valois-fortier débarquera au Carioca Arena de Rio à titre de seul médaillé de sa catégorie aux Olympiques de 2012. Le Géorgien Avtandili Tchrikshvili et le Japonais Takanori Nagase, respectivement numéros un et deux de la planète, n’ont pas participé aux Jeux de Londres.
RESPONSABLE DE SA DESTINÉE
Le Québécois ne s’accorde pas un avantage avec cette expérience olympique, sinon que celui de le prémunir contre l’effet de surprise parfois lié à l’envergure de ce tournoi. «La principale chose que ça change, c’est la pression que je mets sur mes propres épaules. Je dois gérer ça. À mon avis, la façon dont je vais gérer cette pression va devenir un bon indicateur sur la performance que je vais offrir aux Jeux», entrevoit-il. «Si je fais une performance exécrable, ce ne sera pas dû à un manque de préparation physique. Ça va être de ma propre faute si je n’ai pas bien maîtrisé cette pression. À l’opposé, si je fais la performance de ma vie, ça va signifier que j’aurai eu une bonne approche psychologique.» La clé de son bonheur se cache dans le podium. La journée du 9 août nous apprendra par quelle porte il quittera Rio...