Des histoires de famille et de jeunesse

Des milliers de personnes étaient entassées au parc Champigny hier soir pour assister au concert du légendaire groupe punk californien.

Assis dans le gazon entouré de sa mère et de son beau-père, le jeune Julian attendait patiemment la venue sur scène du groupe californien The Offspring lorsque rencontré par Le Journal en fin d'aprèsmidi. Il s'apprêtait à voir pour la première fois la formation en spectacle, et c'est en grande partie grâce à sa mère si l'adolescent se retrouvait au Festivent de Lévis, hier soir.

«Ce sera son premier “show”, on l'a amené ici pour The Offspring», lance d'emblée Sylvie, sa mère.

Malgré sa présence, Julian n'est pas particulièrement un fan de punk rock. «Je n'écoute pas vraiment ce style de musique, mais ça m'arrive de temps en temps», détermine-t-il. Il n'a pas vraiment le choix avec sa mère!» rigole Sylvie.

Pour elle, son premier contact avec The Offspring remonte à très, très longtemps. «J'en ai entendu pour la première fois à la fin des années 80», répond-elle.

Même si The Offspring roule sa bosse

depuis plus de 30 ans, plusieurs amateurs sont restés accrochés après toutes ces années.

VIEILLIR AVEC LE GROUPE

Steve et Éric, deux amis de Sherbrooke, en font partie. «Je les suis depuis ma deuxième année de secondaire... Ça fait donc 20 ans!» se rappelle le premier.

Pour eux, le quatuor est synonyme de bon temps: «Nos partys d'adolescents, c'était pas mal The Offspring qui jouait tout le temps», lance le premier.

C'est la même chose pour Charlène et Catherine, deux copines qui écoutent la formation depuis leur tendre enfance. Charlène en était à son quatrième spectacle de The Offspring, tandis que Catherine, un peu gênée, nous dévoile que c'était son premier.

«DÉFOULER»

«Pour moi, The Offspring, ça me permettait de me défouler en pleine adolescence», dit Charlène.