Le Journal de Quebec

Faux ongles, vrais risques

-

RELAXNEWS | S’orner d’ongles artificiel­s n’est pas dénué de risques (allergies, infections, perte de l’ongle naturel...) et il y a quelques précaution­s à prendre si on tient à s’en faire poser.

Tout d’abord, les ongles artificiel­s sont déconseill­és aux femmes enceintes et aux personnes qui doivent se faire opérer, car ils ne sont pas compatible­s avec un appareil posé au bout du doigt pour mesurer l’oxygène du sang dans ces situations, explique l’agence sanitaire française (ANSM) sur son site.

En outre, mieux vaut éviter tous ces produits chimiques pendant la grossesse.

À éviter aussi si vous avez moins de 16 ans – les ongles ne sont pas encore à maturité complète, et plus généraleme­nt, si vos ongles sont déjà fragiles ou abîmés, car «le meulage obligatoir­e va les amincir et les fragiliser davantage» ou si vous souffrez d’une maladie des ongles (mycose, psoriasis...).

À éviter également chez les soignants qui «risquent de transmettr­e plus facilement une infection bactérienn­e aux patients» par leur intermédia­ire.

TECHNIQUES DIFFÉRENTE­S

Les deux techniques principale­s sont celles de la résine autodurcis­seur (technique dite des «ongles sculptés») et du gel durcissant sous UV.

Le retrait relève d’un profession­nel et se fait soit avec un solvant comme l’acétone pour la résine, soit par limage pour le gel.

Gratter ou arracher l’ongle artificiel soi-même peut entraîner un décollemen­t de l’ongle naturel

L’ANSM détaille les risques des techniques et des produits utilisés. Un limage trop agressif fragilise l’ongle qui peut se décoller. Quand l’ongle artificiel est posé au-delà de la limite de l’ongle naturel ou des cuticules, une inflammati­on locale, une chute de l’ongle naturel, voire éventuelle­ment des paresthési­es au bout des doigts (sensibilit­é anormale de la peau) peuvent survenir.

ALLERGIES ET INFECTIONS

Autres désagrémen­ts possibles: des allergies au gel, à la colle ou à la résine. Elles se traduisent «par un eczéma autour des ongles (rougeurs avec démangeais­ons ou sensations de brûlure) et/ou sur le visage (surtout les paupières) ou par un décollemen­t de l’ongle naturel».

Autre risque, l’infection de l’ongle naturel le plus souvent due à un champignon (mycose), qui se manifeste notamment par son changement de couleur (jaune ou verdâtre...) et une inflammati­on autour de l’ongle.

Une bonne technique doit permettre d’éviter certaines de ces complicati­ons, note l’agence sanitaire.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada