Le Journal de Quebec

« On est dans la poule de la mort »

- – Nicholas Hoag

RIO DE JANEIRO | L’équipe canadienne peut-elle causer une surprise au tournoi de volleyball masculin?

«On fait partie du groupe A avec l’italie, la France, le Brésil, les États-unis et le Mexique, et on le surnomme “la poule de la mort”, a lancé Nicholas Hoag. On croit néanmoins en nos chances, parce qu’on forme une équipe soudée.

«Il faut se classer parmi les quatre premiers de notre groupe pour accéder à la ronde suivante, a-t-il précisé. C’est faisable, parce que l’équipe a beaucoup progressé. On sait qu’on peut battre les Américains. On a adopté l’attitude “qu’on s’en va à la guerre”.»

Glenn Hoag est l’entraîneur-chef de l’équipe nationale depuis 10 ans et il a enfin vu ses efforts récompensé­s avec cette participat­ion aux Jeux olympiques. Il espère maintenant que ses joueurs connaîtron­t un bon tournoi à Rio.

UNE BONNE RELÈVE

Hoag a réussi à relancer le programme de volleyball au Canada en insistant notamment sur l’importance d’établir un centre national d’entraîneme­nt, qui est situé à Gatineau.

«L’élément-clé a été de créer une culture pour ce sport au Canada et d’établir un système pour permettre aux joueurs de progresser, a-t-il expliqué. Ce

n’était pas facile, parce que ces joueurs nous arrivent de partout et il faut créer un groupe homogène.

«Au début, on ne comptait pas sur un nombre suffisant de bons joueurs pour former une équipe solide, mais on a su développer une bonne relève, dont mon fils fait partie», a-t-il ajouté.

PAS TOUJOURS FACILE

Glenn Hoag reconnaît toutefois que son double emploi n’est pas facile à gérer. «Ça commence à peser lourd, a avoué celui qui est l’entraîneur du club d’izmir, en Turquie. On me traite très bien là-bas. On me verse un bon salaire et l’équipe accepte que je vienne diriger la formation canadienne. Ça demande toutefois beaucoup de temps et d’énergie.»

Glenn Hoag a un autre fils, Christophe­r, qui fait carrière dans le volleyball en Turquie, mais il ne fait pas partie de l’équipe canadienne. «Je sais que c’est décevant pour mon frère aîné, qui aurait aimé être avec nous, a commenté Nicholas. Mais je sais aussi que Christophe­r est très heureux pour moi.»

On parle d’une vraie famille de joueurs de volleyball puisque la maman, Donna Kastelic, a aussi joué au niveau internatio­nal.

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