Le taux de change pas si important pour les touristes
Les touristes étrangers rencontrés par Le Journal hier affirment que le taux de change n’a pas été le principal facteur à avoir influencé leur décision de venir passer les vacances d’été dans la région. Pendant que des intervenants touristiques de Québec comme Georges St-cyr, des Tours du Vieux-québec, se réjouissent de la faiblesse du dollar canadien, les touristes internationaux, eux, ne semblent pas s’en être souciés outre mesure. Taux de change avantageux ou non, la VieilleCapitale était leur choix.
«Nous avons remarqué le dollar en faisant changer notre argent ici, pas avant. C’est le côté sécuritaire qui nous a fait choisir Québec avant tout. Nous voulions tout d’abord aller en Europe, mais le terrorisme nous a fait changer d’idée», explique Tyler F., originaire du Colorado.
ALTERNATIVE À L’EUROPE
Québec était aussi une alternative aux Vieux-continent pour deux amies de la côte Est américaine. «Je n’avais pas les moyens d’aller en Europe. C’est Québec qui s’en rapprochait le plus, peu importe le taux de change», raconte Terry Conti, aussi préoccupée par l’aspect sécurité.
Pour Linda Jones, venue tout droit de la région de Londres pour un voyage de 24 jours au Canada, le taux de change était loin d’être avantageux à la suite du Brexit. Venue au pays malgré tout, elle résume à merveille la pensée des gens croisés dans le Vieux-québec hier. «Si on veut découvrir une nouvelle région, il faut aller au-delà de ces facteurs, sinon on ne sortira pas de chez soi», insiste la dame.
QUÉBEC LA CHARMANTE
Au-delà de tous les facteurs pouvant influencer le tourisme, on sent sur le terrain que c’est le charme de Québec qui fait la différence. «Québec n’est pas New York ou Paris et c’est tant mieux. Il ne faut pas que ça change», fait remarquer Tyler F.
À bord des bus rouges à deux étages, les téléphones cellulaires et appareils photo sont tous portés bien haut, prêts à capter les nombreux souvenirs qu’offre la région. «La vieille ville est très charmante et les gens sont tous très sympathiques, ce sont ces choses qui font la différence», affirme Elaine Varone, originaire du Rhode Island.