Le Journal de Quebec

Pasdes « voleurs dejobs »

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Les agriculteu­rs doivent d’abord afficher les postes vacants dans les journaux locaux, sur le site de l’union des producteur­s agricoles ou encore sur Emploi-québec avant de faire leur demande pour avoir recours à des travailleu­rs agricoles pour la récolte.

Plusieurs producteur­s laissent l’annonce en ligne durant plusieurs mois, sans recevoir aucun curriculum vitæ.

La paperasse nécessaire pour recevoir des travailleu­rs étrangers est énorme. «Je paie une stagiaire pendant un mois à temps plein juste pour remplir tous les papiers et préparer la venue des Guatémaltè­ques», insiste Alexandre Bastien, de Gazonnière Bastien.

PAIE DES IMPÔTS

Les travailleu­rs guatémaltè­ques et mexicains sont payés au salaire minimum ou légèrement au-dessus, autour de 11 $ ou 12 $ de l’heure et paient les mêmes taxes et impôts que les Québécois.

Les agriculteu­rs se chargent de payer aux travailleu­rs étrangers leurs billets d’avion, de leur fournir un logis en plus de s’occuper de leur transport pour aller faire leurs emplettes à l’épicerie.

Les travailleu­rs paient et préparent leur nourriture euxmêmes. Ils sont couverts par l’assurance maladie du Québec et ont un numéro d’assurance sociale. Ils ont aussi leur 4 % à leur départ.

«S’il y en a un qui a mal aux dents et qui doit aller chez le dentiste, je dois aller avec lui parce que souvent ils ne parlent ni français ni anglais», précise Pascal Forest.

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