Dupuis célèbre dans sa ville
Le nouveau retraité des Penguins a présenté la coupe Stanley à Blainville
AGENCE QMI | C’était jour de fête à Blainville, hier, alors que le Québécois Pascal Dupuis y était de passage avec la coupe Stanley.
Même s’il a regardé ses coéquipiers remporter le trophée à partir de la galerie de presse, le nouveau retraité n’allait certainement pas se passer de ce privilège, que les Penguins de Pittsburgh lui ont gracieusement accordé après toutes ses années de bons et loyaux services.
D’autant plus que n’eût été ses problèmes de santé, Dupuis aurait plutôt été sur la patinoire pour aider ses coéquipiers à remporter la coupe. Et il n’aurait certainement pas nui.
L’ancien partenaire de trio de Sidney Crosby a néanmoins trouvé le moyen de se rendre utile pendant le parcours de son équipe en séries, une expérience qui lui a plu et lui a donné des idées.
Dupuis a raconté qu’il était là pour «faire le clown dans la chambre, détendre l’atmosphère, aider sur des points techniques, aider la confiance de certains joueurs qui en avaient besoin lors de différents soirs». Se verrait-il entraîneur un jour? «Gagner en tant que fabricant d’une équipe, en tant que personne qui va dicter comment les choses vont se passer, éventuellement, dans le futur, j’aimerais faire ça», a-t-il avoué.
DES HEUREUX
En attendant, le Québécois s’est bien amusé lors de cette matinée passée au Centre équestre de Blainville.
Présenté aux quelque 4000 amateurs et partisans venus l’acclamer, Dupuis a soulevé la coupe avec fierté, a permis à plusieurs personnes de se faire prendre en photo avec le trophée et s’est même fendu d’un petit discours de remerciement.
Il a aussi signé le livre de la Ville. Il a certainement impressionné le maire de Blainville, Richard Perreault.
«C’est un exemple pour les jeunes, un exemple de persévérance, a souligné Pascal Dupuis. C’est un gars qui, chaque fois qu’on le rencontre, est de bonne humeur. Il prend le temps de jaser avec les gens.»
DEUXIÈME COUPE
Il était important, pour Dupuis, de venir présenter la coupe Stanley aux gens de Blainville cette année.
«Ça me tentait de redonner, a-t-il expliqué. Je l’ai gagnée deux fois. La première fois, je l’ai fait dans la ville où j’ai grandi, maintenant je le fais dans la ville où j’habite avec mes enfants, où ils vont grandir.»