Le Journal de Quebec

Tiafoe et Brady couverts d’honneurs

- JONATHAN GUAY

GRANBY | L’américain Frances Tiafoe, quatrième favori du tournoi, a mis fin au conte de fées de Marcelo Arevalo, hier, au Challenger Banque Nationale.

Tiafoe a servi une véritable leçon de tennis à son adversaire, qu’il a démoli en deux manches identiques de 6-1. Si le 149e joueur au monde a été – et de loin – supérieur à Arevalo, il faut reconnaîtr­e que ce dernier s’est tiré dans le pied avec de nombreuses fautes directes.

«J’ai connu une super belle semaine, a souligné Tiafoe après sa victoire, qui lui a permis d’empocher 14 400 $. Tout a bien été pour moi et je suis extrêmemen­t content de quitter Granby avec le trophée.»

Ils étaient toutefois plusieurs dans les gradins à souhaiter une victoire d’arevalo. C’est que la 119e raquette mondiale a pris tout le monde par surprise en éliminant le favori du tournoi dès le premier tour.

Transporté par ce gain, le Salvadorie­n s’est offert trois autres gains pour obtenir le privilège de jouer en finale.

«Je suis très fier du chemin que j’ai parcouru, a indiqué Arevalo. Je n’aurais jamais pensé me rendre aussi loin. Je lève mon chapeau à Tiafoe, qui m’a appris à jouer au tennis aujourd’hui [hier].»

BRADY L’EMPORTE

Chez les dames, c’est l’américaine Jennifer Brady, troisième tête de série, qui a été sacrée championne sur le court central.

La 147e joueuse mondiale, qui a montré la porte de sortie à Aleksandra Wozniak en demi-finale, a disposé de la Biélorusse Olga Govortsova en deux manches de 7-5 et 6-2.

«Je suis vraiment satisfaite de moi, a dit Brady. Je suis très heureuse de repartir avec la victoire.»

En retard 2-5 à la première manche, Govortsova a réussi à sauver trois balles de set pour s’emparer du point.

Le tout a semblé fouetter la tombeuse de Françoise Abanda, qui est parvenue à créer l’égalité 5-5 avant de finalement concéder la manche à Brady.

La rencontre a d’ailleurs dû être arrêtée à trois reprises en raison de la pluie. Si la dernière pause s’est échelonnée sur plus d’une heure et demie, la championne n’a pas été ébranlée pour autant.

«Ça ne m’a pas trop dérangée, a expliqué Brady. J’avais simplement hâte d’en finir avec ce match!»

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