Le Journal de Quebec

une seule occasion de sourire

RIO DE JANEIRO | Le premier des cinq plongeons du jour a fourni une occasion à Jennifer Abel et Pamela Ware de sourire un peu, mais ce n’était pas pour son exécution réussie.

- ALAIN BERGERON

«J’ai dit à Pamela qu’elle était maintenant officielle­ment une olympienne. Ça nous a fait sourire. Même si on savait qu’on n’avait pas eu les meilleurs points, on est restées positives», a expliqué Abel, qui avoue que chacun de leurs plongeons loin de la perfection ne doit pas faire oublier leur parcours des dernières années.

«Oui, on a manqué notre médaille, et oui c’est dommage que j’aie raté mon dernier plongeon. Mais durant les trois dernières années ensemble, on a été médaillées dans tous les Championna­ts du monde et toutes les Coupes du monde. On était encore là aujourd’hui [hier]. Ce n’est pas parce qu’on a fini quatrième que ça veut dire qu’on n’était pas dans le coup. C’est juste malheureux qu’on ait perdu par moins d’un point», a soulevé l’athlète originaire de Laval.

UNE SEULE JOURNÉE SUR QUATRE ANS

À ses troisièmes Jeux olympiques, Abel forme un duo avec Ware depuis la retraite d’émilie Heymans après les Jeux de Londres. Leur discours d’hier laisse croire qu’elles se produiront de nouveau à Tokyo en 2020.

«Ce n’est pas juste la compétitio­n d’aujourd’hui [hier] qui compte, mais les quatre années de travail qu’on a eues ensemble. On a fait tout notre possible. Aujourd’hui, ce ne fut peut-être pas notre meilleure journée, mais je suis quand même très fière», a précisé Ware, pour qui sa coéquipièr­e deviendra une concurrent­e lors de l’épreuve individuel­le de trois mètres dimanche prochain.

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