Le Journal de Quebec

Un effet Oleksiak à prévoir

- Mathieu Boulay

Quand une athlète attire les yeux du monde entier comme c’est le cas actuelleme­nt avec Penny Oleksiak, le sport auquel elle est associée connaît un essor instantané.

C’est ce qui a de bonnes chances d’arriver au Québec et au Canada dans les prochains mois.

«Comme à chaque Olympiade, on devrait avoir une hausse des inscriptio­ns, a indiqué l’un des dirigeants de la Fédération de natation du Québec, Pascal St-pierre. Toutefois, on ne sait pas encore si les performanc­es d’oleksiak ou celles de Sandrine Mainville auront un impact supplément­aire à ce qu’on voit habituelle­ment.

«Il est possible qu’on attire davantage des filles, avec ce qui se passe à Rio.»

Habituelle­ment, les clubs québécois connaissen­t une hausse de 2 % des inscriptio­ns après la présentati­on des Jeux olympiques. On verra si les exploits des nageurs canadiens changeront la donne.

MAINVILLE : UNE FIERTÉ

On parle beaucoup d’oleksiak, mais la médaille de bronze au 4 x 100 m nage libre de Mainville est une source de fierté dans les bureaux administra­tifs de la fédération provincial­e.

La nageuse originaire de Longueuil est la première Québécoise à monter sur le podium depuis la Montréalai­se Patricia Noall, qui avait remporté le bronze au relais 4 x 100 m quatre nages aux Jeux de Séoul en 1988.

«On va essayer de maximiser sa prestation auprès des jeunes», a précisé M. St-pierre. C’est une situation (les victoires d’oleksiak et de Mainville) qu’on n’a pas vue depuis très longtemps.

«Pour nous, c’est une fin de semaine de rêve qui vient de se terminer et on va tenter de profiter de cette visibilité.»

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