La Ville pourrait agir plus librement avec le statut de capitale nationale
Le projet de loi qui donnera un statut particulier de capitale nationale à la Ville de Québec pourrait permettre à la municipalité d’agir plus librement dans les dossiers de maisons qui tombent en ruines, comme la maison de l’horreur à Beauport.
La maison de l’horreur à Beauport se trouve dans un quartier historique. Le propriétaire du 2118 avenue Royale, Luc Lefebvre, a reçu douze constats d’infraction depuis quelques années parce que sa maison était dans un état de décrépitude.
Depuis Des années
De ces constats, neuf ont été émis récemment pour des récidives. Bien que des rénovations aient été entamées et qu’il travaille de pair avec la Ville, 75 % du travail reste à faire dans ce dossier qui s’éternise, selon les voisins.
«C’est un dossier qui date de plusieurs années. Le monsieur est propriétaire depuis longtemps, on a un dossier qui re- monte à 1995», souligne le porte-parole de la Ville de Québec, David O’brien.
«Toutefois, il a toujours payé des constats et la Ville n’a pas d’autres pouvoirs. La Ville n’a pas plus de pouvoir pour forcer un propriétaire à faire des travaux. La Ville est allée à la limite de ce qu’elle peut faire», relate le porte-parole.
plus De pouvoirs
Cependant, les choses pourraient changer prochainement grâce au projet de loi majeur sur la reconnaissance de la capitale nationale.
Ce nouveau statut pourrait simplifier la gouvernance de la Ville, lui octroyer plus de pouvoirs en matière de culture et de patrimoine et lui donner davantage d’autonomie en matière d’aménagement et d’urbanisme. «Ces pouvoirs-là vont certainement permettre à la Ville d’agir pour des bâtiments qui sont situés dans des quartiers historiques et qui sont délabrés», a mentionné David O’brien, précisant que ces pouvoirs restaient encore à être déterminés.