L’échantillon B vient couler Bute
AGENCE QMI | L’échantillon B du test antidopage du boxeur Lucian Bute est positif.
Le promoteur Yvon Michel a lui-même confirmé la nouvelle, hier soir, à la chaîne TVA Sports. Le résultat de cette seconde analyse était attendu depuis un moment.
Le président du Groupe Yvon Michel a précisé que Bute et son équipe rencontreront les médias, ce matin, afin de faire le point sur la situation.
Une lettre du WBC s’était étrangement retrouvée sur le réseau social Twitter, plus tôt dans la journée, ce qui avait laissé entrevoir la nouvelle.
De l’ostarine a ainsi été détectée dans cet échantillon B collecté le 30 avril dans le cadre du combat opposant Bute à Badou Jack.
Bute avait échoué au test antidopage il y a près de deux mois et demi. Depuis, la Commission athlétique du District de Columbia tardait à faire connaître l’évaluation du deuxième échantillon.
L’ostarine est une substance illégale qui permet d’augmenter la masse musculaire et la densité osseuse.
CURIEUSE SITUATION
Lorsque la nouvelle était tombée sur l’échec au test antidopage, le 26 mai dernier, Bute avait nié avoir eu recours à des substances dopantes et avait exprimé son désir de prouver son innocence en faisant appel à un avocat.
Dans le camp du boxeur roumain, les frères Howard et Otis Grant avaient pour leur part remis en doute la façon de faire de la Commission athlétique du District de Columbia dans ce dossier.
«On a passé notre vie dans la boxe et on a tous pris part à des combats aux quatre coins de la planète, avait notamment souligné Otis Grant. Je ne veux pas critiquer la Commission, mais il y a des choses qui étaient mal organisées, surtout quant aux inspections et aux instructions dans les vestiaires.»
Grant comprend mal pourquoi son boxeur n’a été testé qu’une fois pour son duel contre Jack alors qu’il a dû fournir, à titre d’exemple, des échantillons d’urine et de sang à huit reprises pour celui contre James DeGale à Québec.
INNOCENCE
Angel Heredia, responsable de la nutrition de Bute au cours de la dernière année, a déjà laissé entendre qu’il n’avait rien à se reprocher dans cette histoire. Daniel Ortega est par ailleurs celui qui avait la tâche d’appliquer le plan préparé par Heredia. Dans une entrevue accordée au Journal à la fin du mois de mai, Heredia s’était porté à la défense d’ortega, clamant son innocence.