Le pitbull tueur portant le nom de Killer a été retrouvé
Le pitbull qui avait disparu après avoir tué un petit chien de race pug il y a trois semaines à Cowansville a été retrouvé chez un homme qui fait maintenant face à la justice.
C’est dans le cadre d’une banale enquête sur la possession illégale d’armes que la Sûreté du Québec a visité mercredi l’appartement d’ange Hatot, 20ans, à Waterloo en Estrie.
Ils y ont trouvé un pistolet à plomb, une arme à feu, des stupéfiants… ainsi que Killer, le chien qui avait été volé à la SPA des Cantons le 31 juillet. Killer s’était retrouvé sous la gouverne de ce refuge pour animaux après avoir attaqué et tué un petit chien sur la rue Léopold à Cowansville, en compagnie d’un autre molosse.
Le pug, aussi appelé carlin, n’a eu aucune chance contre les deux pitbulls.
«On ne parle pas d’une petite morsure. On parle ici d’un chien qui a été éventré» a dit le fondateur et directeur des opérations de la SPA des Cantons, Carl Girard.
Selon lui, les deux chiens étaient agressifs et représentaient un danger pour la société. Killer avait déjà mordu un humain, en plus de l’importante morsure sur le propriétaire du pug qui avait tenté de séparer les chiens lors de l’attaque.
LOURD CASIER
Ange Hatot, qui n’est ni le propriétaire de Killer ni le voleur du chien, est maintenant accusé d’avoir entreposé de manière négligente une carabine de calibre 22.
Il compte déjà plusieurs condamnations à son actif notamment pour vol, introduction par effraction, supposition de personne et délit de fuite.
Il restera détenu minimalement jusqu’à lundi, jour de son enquête pour remise en liberté. Au moment où Killer était en cage à la SPA, les employés de Carl Girard ont reçu la visite de son propriétaire.
Il aurait dit aux employés: «Dis à Carl de faire attention à ce qu’il dit sur Killer, sinon je vais le faire taire, moé.» C’est quelques jours après avoir reçu ces menaces que le pitbull a été volé.
Monsieur Girard dit craindre pour ses bâtisses et ses employés. C’est d’ailleurs pour cette raison que les deux chiens ayant perpétré l’attaque sont présentement gardés à un autre endroit. «Ce n’est pas la procédure habituelle, mais, là, je n’ai pas le choix vu les menaces», a confirmé le directeur des opérations.